Les Benguerdanais joueront leur va-tout pour tenter d’empocher les trois points du bonheur.
Cinquièmes avec 16 points, avec trois équipes derrière (l’ESM 15, l’ASM 12 et l’ASS 9), les protégés de Mohamed Ali Maâlej ont commencé à voir le bout du tunnel, mais ils n’ont pas encore quitté la zone rouge. Il va falloir encore grappiller des points pour atteindre sains et saufs la rive du salut. L’idéal pour eux serait trois points à Tataouine même, pour ne pas rester la main sur le cœur jusqu’aux ultimes journées.
«Nous jouerons pour gagner et pas pour se contenter du strict minimum qu’est le point du nul », confirme le coach de l’équipe de Ben Guerdane. «Seul un succès nous permettrait d’accentuer les chances de maintien même si la marge de 4 points avec l’ASM paraît logiquement suffisante. Nous aurons plus de pression sur les épaules que les Tataouinis, mais nous saurons gérer ce handicap. Car eux aussi seront devant l’obligation de ne pas perdre pour ne pas être coiffés à la troisième place.
Ce sera un duel serré, mais je peux vous l’assurer, il n’y aura pas trop de calculs et le spectacle sera au rendez- vous», enchaîne-t-il. Est-ce de l’optimisme pur ou une manière de libérer les joueurs du poids d’un match placé sous le signe de « sauve qui peut » ? Bien que loin de leur fief, les partenaires de Seïfeddine Charfi semblent avantagés, car ils n’ont pas connu deux longues semaines de grève comme celles vécues par leur hôte du jour. «Physiquement, nous sommes mieux armés. Reste le mental qui sera aussi un facteur déterminant. Et qui fera sans doute la différence», conclut Maâlej. Ce qui fera donc le charme de ce derby du Sud qui peut basculer dans un camp comme dans l’autre.
