Le prix littéraire Comar d’Or 2019 a été décerné hier soir aux romans «Lella Sayda» (en langue arabe) de Tarek Chibani édité par «Zeyneb Edition» et aux romans en langue française «Jugurtha un contre-portrait» de Rafik Darragi édité par Nirvana et «La princesse de Bizerte» de Mohamed Bouamoud, édité par Arabesques éditions
Hier soir, les Comar d’Or ont été décernés au Théâtre municipal de Tunis et ont récompensé les meilleurs romans retenus par le jury composé d’universitaires, femmes et hommes des lettres et des arts, journalistes et cinéastes à l’instar de: Mme Massouda Ben Boubaker, Dr Néziha Khelifi, Dr Monia Abidi, M. Abdelwaheb Brahem, M. Hédi Thabet, pour le roman en langue arabe. Et M. Ridha Kéfi, Mme Myriam Belkhadhi, Mme Mounira Chapoutot, M. Kamel Ben Ouanès, M. Chaâbane Harbaoui pour le roman en langue française.
Avec 13 titres en langue française et 34 titres en arabe soit 47 livres qui ont été retenus pour l’année 2019, la tâche n’était pas facile et la sélection des meilleurs titres a été rude pour les deux jurys qui ont finalement choisi de décerner le prix littéraire Comar d’Or 2019 au roman en langue arabe «Lella Essayda» de Tarek Chibani édité par «Zeyneb Edition». Et le prix littéraire Comar d’or en langue française aux deux romans : «Jugurtha un contre-portrait» de Rafik Darragi édité par Nirvana et «La princesse de Bizerte» de Mohamed Bouamoud, édité par Arabesques éditions.
Par ailleurs le prix spécial du Jury du roman littéraire en langue arabe a été décerné à «Sakakine Aamya» de l’écrivain Abdelkader Alimi (Editions Mayar). Quant au prix de la découverte 2019 du roman littéraire en langue arabe il a été décerné au roman «Maazak Tchaikovski» de Chawki Barnoussi (Editions Manchourat Sotimédia) Le jury des romans littéraires en langue française a, quant à lui, décerné le prix de la découverte 2019 au roman «l’Amant de la mer » d’Alyssa Belghith (Editions Arabesques éditions). L’ampleur de l’événement et l’excellente organisation en disaient long sur les efforts déployés par les organisateurs, notamment la direction marketing, et ce dans tout ce qui a rapport avec l’événementiel. Et c’est ce qui a pu faire du Comar d’Or un rendez-vous annuel important et exceptionnel et une magnifique célébration qui valorise le roman tunisien d’autant plus que les organisateurs continueront à soutenir, à accompagner et à promouvoir les romans primés et ceci même après cet événement.
Une soirée placée sous le signe de l’excellence mais aussi de la mémoire puisque cette 23e édition du Comar d’Or a rendu hommage à feu Rachid Ben Yedder, mécène des lettres et de la culture et pilier du groupe Comar, décédé en 2019. Et puis la finesse et la virtuosité musicales ont été au rendez-vous durant toute la soirée avec un magnifique concert de musique classique assuré par l’Orchestre Symphonique de Carthage dirigé par le maestro Hafedh Makni, qui s’est exprimé avec lyrisme et beauté, enchaînant les plus beaux chefs d’œuvre classiques et multipliant les traits virtuoses d’une ampleur saisissante.