Derrière la plupart des actions offensives menées par l’attaque « sang et or », il a fini par mettre à genoux le tout-puissant Mazembe. La note aurait pu être plus salée si Jouini avait bien exploité les dernières passes de l’Algérien.
Stade olympique de Radès. Temps printanier. Pelouse en excellent état. Public nombreux. EST bat TP Mazembe : 1-0. (0-0 à la mi-temps). But de Belaïli (51’). Arbitrage du Gambien, Bakary Gasama.
EST : Ben Chérifia, Meskini, Ben Mohamed, Dhaouadi, Chammam (Bguir 74’), Kom, Coulibaly, Chaâlali, El Houni (Badri 33’), Belaïli et Khénissi (Jouini 70’).
TP Mazembe : Gbohouo, Mpeko, Chongo, Zatu, Zola, Miche, Sinkala, Koffi, Muleka, Mputu (Malango 61’) et Meschack.
Expulsion : Chongo (72’).
Nous avons eu du mal hier à reconnaitre le TP Mazembe, à moins que les Congolais préservent leurs efforts pour la manche retour qui aura lieu chez eux le weekend prochain. Des Congolais qui, à défaut d’être créatifs, se sont contentés d’être recroquevillés dans leur moitié du terrain, éloignant le danger quand il se présentait. Le TP Mazembe refusait pratiquement le jeu et semblait venir à Tunis avec le but de ramener un résultat positif et, essentiellement, de ne pas encaisser de but.
Sauf que les hommes de Mouine Chaâbani étaient d’un autre avis. Les « Sang et Or » devaient faire le jeu et tenter de remporter la victoire en marquant le maximum de buts. Pour ce faire, les camarades de Yassine Khénissi ont cherché d’abord à poser leur jeu et par la suite accélérer progressivement le mouvement.
Une première tentative à la 9’ lorsque sur un coup franc direct bien botté par Belaïli dans le dos des défenseurs, Kom s’est fait prendre de vitesse par le gardien adverse qui intercepta la balle. Quelques minutes plus tard, Khénissi tenta sa chance en dribblant le dernier défenseur avant de se faire subtiliser la balle par le gardien adverse (16’).
Du côté congolais, il a fallu attendre la demi-heure de jeu pour les voir enfin sortir de leur moitié de terrain et créer leur première occasion du match, sauf que Muleka qui, après avoir fait le plus difficile, a vu sa balle, sur tir croisé mal cadré, finir sa course bien loin des filets de Ben Chérifia (30’).
Ce fut l’unique action offensive des visiteurs de toute la première période de jeu.
De son côté, Mouine Chaâbani était contraint d’opérer un changement en remplaçant El Houni, blessé, par Anis Badri. A peine entré sur le terrain, ce dernier, servi par Belaïli, a créé le danger avant de voir son tir dévié en corner (34’).
Efforts payants
Malgré leurs efforts en première mi-temps, les « Sang et or » n’ont pas pu traduire leur domination en but et ont dû rejoindre les vestiaires à la mi-temps en se contentant d’une parité vierge. Sauf qu’après la pause, la donne a vite changé quand Belaïli, le joueur le plus actif et le plus dangereux de la formation espérantiste, a logé directement la balle dans les filets de Gbohou suite à un long centrage de la gauche pour Khénissi sans que ce dernier n’ait la possibilité de toucher le cuir de la tête alors qu’il a suivi sa trajectoire (51’).
Quelques minutes plus tard, Khénissi fut remplacé par Jouini, sans doute pour apporter plus de fraîcheur à la ligne d’attaque. Sauf que ce dernier n’a pas su saisir deux grandes occasions qui se sont présentées à lui. Une première fois quand il a fait le plus difficile en dribblant tous les défenseurs avant de se trouver seul face au gardien adverse qui lui a bonnement fermé l’angle du tir (72’). Et Jouini de rater une deuxième grosse occasion quand Belaïli se faufila sur la gauche avant de le servir sur un plateau, mais le remplaçant de Khénissi n’a trouvé mieux que de tirer dans les mains du portier congolais, Gbouhou (86’). Dommage !
La note aurait pu donc être plus salée si Jouini avait bien exploité les dernières passes de Belaïli, notamment celle de la 86’. Les quatre minutes du temps additionnel n’avaient pas apporté rien de nouveau et l’Espérance de Tunis de remporter une précieuse victoire en prévision de la manche retour, même si le score aurait pu être plus large.