Le parti Al-Harak et le mouvement Wafa devront sceller une alliance politique électorale ouverte à toutes les forces politiques et œuvrant pour la réalisation des objectifs de la révolution.
C’est a notamment déclaré le président du parti Al-Harak, Moncef Marzouki lors d’une conférence de presse tenue ce mercredi à Tunis.
Marzouki a indiqué à cette occasion que le parti Al-Harak et le mouvement Wafa ont réagi favorablement à l’initiative « Tounes Okhra » (Une autre Tunisie), lancée par des indépendants le 2 mai 2019 en faveur d’un projet politique national et social.
Selon Marzouki, le programme des deux partis exige l’existence d’une entité politique solide ayant une vision prospective et œuvrant à dépasser les clivages politiques et idéologiques. « Al-Harak et Wafa, a-t-il ajouté, se présenteront aux prochaines élections législatives et présidentielle dans le sens d’une adhésion au processus de réforme et d’une réhabilitation de la politique et des acteurs politiques ».
Il y a lieu, selon lui, de préparer une véritable alternative moralisante en dehors du système gouvernant, œuvrant à rassembler les tunisiens autour des constantes communes pour lesquelles la révolution du 14 janvier s’est déclenchée.
Al-Harak et Wafa ne toléreront aucune manipulation des prochaines élections, a-t-il martelé. « Les deux partis feront face à toute tentative de falsification des élections qui doivent être libres et loyales, contrairement au scrutin de 2014 émaillé, selon lui, de plusieurs dépassements ». Marzouki cite à cet égard « l’ingérence de plusieurs pays étrangers intervenant dans le financement de certaines campagnes électorales ».
Il a appelé à la nécessité « de tisser des alliances sérieuses en prévision des prochaines échéances électorales loin de toutes considérations partisanes et de conflits de leadership ».
Pour sa part, le président du mouvement Wafa, Abderraouf Ayadi a annoncé que Moncef Marzouki sera le candidat du Harak et de Wafa pour la prochaine présidentielle.
D’après lui, l’objectif de rassembler toutes les forces sociales qui défendent la souveraineté du peuple tunisien et de créer une entité politique solide, est de faire sortir le pays de la crise suffocante qu’il connait, réaliser la stabilité politique et défendre la souveraineté de la décision nationale.