Le gouvernement a décidé de lancer un programme de réhabilitation des maisons de la culture et des bibliothèques publiques et régionales, placé sous le thème : «La création, un chemin vers le développement et la prospérité», programme qui touchera jusqu’à décembre prochain quelque 300 institutions culturelles dont 100 maisons de la culture.
Le programme s’articulera sur trois axes dont le plus important est bien l’association des jeunes créateurs des régions à la réhabilitation et à la mise à niveau des espaces où ils sont censés exercer leurs talents et faire montre de leur créativité et imagination.
Et à analyser le processus qui présidera à l’opération réhabilitation des maisons de la culture et des bibliothèques publiques qui souffrent depuis des années de la désaffection du public, l’on découvre que le gouvernement, à travers le ministère des Affaires culturelles, a opté pour une démarche participative fondée essentiellement sur la contribution directe de toutes les parties prenantes de la vie culturelle dans les régions.
En d’autres termes, ce sont les artistes, les producteurs et créateurs opérant dans les régions qui décideront des programmes et des projets qui seront mis en œuvre dans le but de ressusciter les espaces culturels régionaux et de leur permettre de rejouer le rôle qui leur est assigné, celui de prémunir les jeunes contre la délinquance, l’extrémisme et le terrorisme.
Reste posée une question d’une grande importance: comment les cadres, les compétences et les acteurs culturels dans les régions, notamment ceux se disant indépendants, vont-ils réagir à l’initiative du ministère ? Vont-ils adhérer au programme qui leur est soumis et se mobiliser pour le faire réussir dans les délais qui lui sont prescrits ?