La municipalité de La Gazelle fait de son mieux certes, mais elle devra redoubler d’effort
Avec la canicule qui s’installe déjà confortablement dans ses murs, la cité La Gazelle (délégation de Raoued) renoue avec ses vieux démons estivaux, l’invasion des moustiques étant au plus haut sommet du hit-parade ! Bien évidemment, pas question de remuer le couteau dans la plaie d’un phénomène, qui, jadis, faisait des malheurs auprès des habitants, fort alors d’un… vrai cavalier seul.
A l’époque, la cité était, il est vrai, livrée à elle-même, quasiment marginalisée et en pleine expansion démographique et urbanistique que rien n’arrêtait : chaussées non bitumées, constructions anarchiques (jusqu’au bord des… oueds) terrains vierges abandonnés à perte de vue… Tout cela faisait la joie des moustiques, des mouches, des rongeurs et des chats et chiens errants. Tout cela n’est plus qu’un souvenir de triste mémoire que la municipalité ne cessait, depuis, de nous faire oublier à coups de campagnes de propreté doublées d’importants acquis environnementaux, particulièrement dans les domaines de la voirie et des espace verts. Bref, entre le passé et le présent, c’est le jour et la nuit. Une nette amélioration de la situation reconnue unanimement par les citoyens. Mais, trêve d’euphorie, ce n’est pas encore la délivrance totale.
Obligation de résultat
Pas plus tard que la semaine dernière, on en a eu le cœur net.
En effet, l’arrivée fulgurante d’une terrible vague de chaleur enregistrée ces jours-ci a inévitablement donné lieu à une nouvelle invasion des moustiques d’une ampleur sans précédent. Voilà les habitants irrités au plus haut degré, ne sachant plus quoi faire pour sauver leur peau. Si les plus chanceux d’entre eux se sont rabattus sur leurs climatiseurs fonctionnant désormais à plein régime, les autres catégories de la population, désarmées parce que sans «clim», n’ont plus qu’à constater, pantois et inconsolables, les dégâts. Et la municipalité dans tout cela ? Eh bien, ce n’est pas faute d’avoir essayé, répondu du tac au tac. Et cela, en sortant son artillerie lourde anti-moustiques, à savoir ces engins d’arrosage en insecticides. Or, le hic, c’est que ces engins sont sujets à contestation par les habitants de la cité La Gazelle qui leur reprochent :
– Primo : un manque de fréquence, en ce sens qu’ils ne s’amènent pas tous les jours
– Secundo : l’absence de synchronisation de leur plan d’intervention, dans la mesure où leurs tournées dans la cité sautent souvent des quartiers entiers, particulièrement les rues à forte densité de population, telles que celles de la culture et de Jaleleddine-Naccache.
Bien évidemment, on comprend le souci (la peine ?) de la mairie qui a à gérer un vaste territoire, dont l’immensité des étendues constitue un terrain de prédilection pour les moustiques, mais, faute de moyens de lutte suffisants, et dans l’attente d’un éventuel renforcement du matériel existant, l’Hôtel de Ville ne perdrait rien à revoir la méthode de gestion de cette lutte dans la cité, ne serait-ce qu’en prenant en considération les deux griefs cités ci-haut.
Mohsen ZRIBI
Sousoulaparisina
13 juin 2019 à 07:21
En effet, les moustiques sont de retour. Pourriez-vous s’il vous plaît nous expliquer comment sont effectuer les épandages ? Car je me rappelle en avoir vu dans le parc Ennahli en pleine journée par camion citerne… ceux qui répandaient le produit avaient des masques, par contre, cela ne les gênait aucunement de le faire en pleine journée en aspergeant les visiteurs… comme si ces produits de haute toxicité ne pouvaient nous affecter… sinon, il y a de plus en plus d’avions à laisser des traînées blanches, chose qu’on ne voyait jamais auparavant … cela devient quotidien… pourriez-vous nous en dire un peu plus sur ce qu’on nous répand au-dessus de nos têtes à haute altitude ?!!!