Moez Triaa, porte-parole des unités de la protection civile a indiqué aujourd’hui que les incendies qui ravagent depuis début juin les forêts et les terres agricoles. Depuis le 4 et jusqu’au 12 juin le bilan s’est alourdi atteignant=e 552 incendies,soit 60% d’augmentation par rapport à 2018 à la même période ( 338 juin de 4 à 12 juin 2018.).Le porte-parole des unités de la protection civile a expliqué dans une déclaration à l’Agence TAP que le facteur humain est incriminé à 96% dans ces incendies, avec ou sans préméditation, par actes criminels ou négligences. Il a précisé que le réchauffement climatique et les températures élevés sont responsables à 4%.
Il a ajouté que le bilan de la catastrophe est à ce jour de 681 hectares ravagés par le feu : 544 ha d’exploitations agricoles et 114 ha de terrains non exploités e t23 ha de forêts.
En 2018 entre le 4 et le 12 juin ce bilan était le suivant : 422 ha incendiés (199 ha d’exploitations agricoles et 200 de terrain d’herbes et 12 ha de forêt,) .
Moez Triaa a par ailleurs souligné qu il n y a une enquête en cours pour déterminer les éventuelles pistes criminelles mais qu’aucune arrestation n’a eu lieu jusqu’à présent.
Des campagnes de sensibilisation ont été lancées auprès des agriculteurs et des citoyens, afin de prévenir les départs d’incendies et préserver les récoltes de céréales. Ces actions seront coordonnées entre les forces de la protection civile et les unions régionales des agriculteurs.
La protection civile a mis en place six centres saisonniers d’intervention rapides sur l’ensemble du territoire national et crée cinq unités mobiles à Medjez el Bab ( Béja), Ghardimaou (Jendouba), Ain Drahem ( Jendouba) et au Kef.
Un numéro vert sera mis à la disposition des agriculteurs pour signaler tout départ d’incendies selon Salem Triqui directeur général des forêts au ministère de l’Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche. a, de son côté, indiqué qu’ et la protection des récoltes.
Karim Daoud, président du Syndicat des Agriculteurs de Tunisie (Synagri),a réitéré son appel, fait depuis deux ans à créer une police agricole qui protégera les récoltes contre les risques d’ incendies,