Tout n’est pas pour le mieux dans le camp des Gabésiens de la «Stayda». Si pour leurs voisins de la «Zliza», les carottes sont déjà cuites et leur descente en Ligue 2 est consommée, leur match de cet après-midi face à la JSK n’étant qu’une simple formalité qui ne changera en rien leur destin. Pour les fans «vert et blanc», il reste une petite lueur d’espoir à laquelle il faut s’accrocher même si tous les indicateurs sont au rouge et n’incitent pas à un réel optimisme.
Ali Kalaï et ses coéquipiers sont, d’abord, devant l’obligation d’empocher les trois points à Monastir avant de penser à toute autre chose et d’attendre une bonne nouvelle d’Hammam-Lif et une défaite des «Verts» de Hatem Missaoui.
Un scénario impensable, possible sur le papier, mais logiquement improbable pour ne pas dire impossible. L’équipe de Boukornine n’a besoin que d’un match nul pour sauver sa peau et il est inimaginable qu’elle laisse filer une telle occasion en or à domicile pour rater le plus facile après avoir réalisé le plus difficile et remonté la rude pente. Comme il est pratiquement impossible que le ST, qui se prépare déjà pour la saison prochaine, vienne jouer les trouble-fêtes et priver les locaux du résultat (victoire ou match nul) de la délivrance.
Les Gabésiens ne se bercent donc pas d’illusions concernant un nouveau miracle venant d’Hammam-Lif et tablent uniquement sur une bonne nouvelle de Zurick, siège de la Fifa, leur restituant les 3 points enlevés qui, ajoutés aux trois autres qu’ils feront tout pour ramener de Monastir leur permettront de terminer avec 26 points et de dépasser au classement définitif le CSHL même en cas de victoire de ce dernier sur le ST. Un scénario idéal, voire utopique pour une équipe gabésienne au bord du gouffre mais qui y croit encore et s’efforce de ne pas jeter l’éponge tant qu’il y a ce mince espoir pour s’en sortir.
Hédi JENNY
