«Nawara» permettra d’accroître de 50% la production nationale de gaz et de réduire notablement notre dépendance envers le gaz algérien. Au cours de sa phase de démarrage, prévue en octobre 2019, le gisement de gaz naturel du champ Nawara (sud tunisien) atteindra 50% de sa capacité de production, a affirmé le DG des hydrocarbures au ministère de l’Industrie et des PME, Hazem Yahyaoui.
Dans une déclaration , en marge d’une session de formation sur les hydrocarbures, tenue du 17 au 19 juin, à l’initiative du même département et l’Agence de la coopération allemande (GIZ), le responsable a ajouté, qu’en novembre 2019, cette capacité de production devra atteindre 70%.
Yahyaoui a, également, précisé que l’entrée en exploitation du projet « Nawara « permettra d’accroître de 50% la production nationale de gaz et de réduire notablement notre dépendance envers le gaz algérien.
«Le coût total de ce projet d’investissement mixte entre l’Entreprise tunisienne d’activités pétrolières(Etap), partenaire à 50%, et la société autrichienne OMV, est estimé à 1.105 millions de dollars (soit l’équivalent de 3.246,15 millions de dinars)», a-t-il encore fait savoir.
Et de préciser que le projet comporte trois composantes, à savoir une unité de pré-traitement à Nawara (CPF) d’une capacité de 2,7 millions de m3/jour et 7.000 barils de condensat/jour, un gazoduc pour l’exportation du gaz prétraité (de diamètre 24 et long de 370 km de Nawara) à Gabès et d’une capacité maximale de 10 millions de m3/jour, outre une unité de traitement du gaz à Gabès.