Démarrage du Festival international du court métrage estudiantin dans sa 3e édition qui se tient du 23 au 26 juin, réunissant des étudiants de 37 pays venant présenter leurs films en Tunisie.
Voici un volet du cinéma qui gagnerait à être connu et mérite d’être médiatisé et soutenu : le film estudiantin ! D’aucuns parleraient de cinéma estudiantin si on considère que ces premiers pas venant de tous les coins du monde sont souvent des bourgeons très prometteurs d’un langage cinématographique qui a de l’avenir.
Force est de croire que ce cinéma «à culotte courte» n’a pas la place qu’il mérite dans notre pays, d’où l’importance de ce festival qui, selon son règlement, a pour but de favoriser la connaissance audiovisuelle et mobiliser la diffusion des œuvres cinématographiques réalisées par des étudiants dans le monde.
Contrairement au film amateur, le cinéma estudiantin est une sorte de gageure dans la mesure où son auteur joue sa vie professionnelle en quelque sorte.
Se situant entre cinéma amateur et professionnel, ces jeunes se consacrent au cinéma pour en faire un métier, leur seul et unique métier.
Et en trop misant sur le septième art, ils prennent souvent le risque de rater leur entrée et de finir en petites mains dans le film des autres. Ce festival ouvre donc les portes à des gens en voie de professionnalisation. Le Ficme contient une section compétitive pour les courts métrages (fictions, documentaires et animations). Les prix sont les suivants : Laurier d’or, Laurier d’argent, Laurier de bronze, prix du meilleur film documentaire, prix de la meilleure image, prix de la meilleure bande sonore, prix du meilleur montage, prix du meilleur scénario ou idée, prix de la meilleure interprétation masculine, le prix de la meilleure interprétation féminine.
Le jury est composé de Ons Kamoun (présidente-Tunisie) Yasser Jradi, Alfonso Campisi (Italie), Imane Ezzedine (Égypte) et Olfa Oueslati (Tunisie). Les invités d’honneur sont Frédéric Mitterrand (France), Imane Ezzedine (Égypte), Mohamed Raja Farhat, Chiraz Latiri, et Fethi Haddaoui (Tunisie).
Outre la section compétitive, le Ficme organise également des ateliers pratiques au profit des étudiants participants. Le premier s’intéresse à l’adaptation des œuvres littéraires tunisiennes au cinéma, le deuxième à l’écriture du scénario et le troisième à la photographie.
