Ils ont dit

M. Zied Ladhari, ministre du Développement, de l’Investissement et de la Coopération internationale

«La Tunisie prévoit de mettre en place une base de données statistiques pour le suivi de l’exécution des Objectifs du développement durable (ODD) des Nations unies. Les données statistiques sont importantes dans l’élaboration des politiques publiques. Ce mécanisme qui abrite toutes les parties prenantes assurera un système de suivi national efficace et efficient, fournissant des données régulières et fiables qui constituent un élément crucial de la bonne gouvernance.»

Hichem Ben Fadhl, expert en blockchain et nouvelles technologies

«Libra se compose de trois choses, elle utilise la technologie de la cryptomonnaie, apparue il y a 10 ans, qui a donné naissance aux bitcoins et permettant aujourd’hui de transférer des valeurs sur un réseau ouvert comme l’internet. Avant la technologie de la cryptomonnaie, n’importe quelle chose de digital et numérique pouvait être dupliquée; après l’apparition de la cryptomonnaie, cela n’a plus été le cas. Le bitcoin c’est l’or digital, et Libra, c’est le dollar digital, l’évolution de la cryptomonnaie pour le grand public.
Libra est une initiative de Facebook, mais il ne va pas la gouverner. Le réseau social a créé une association en Suisse, appelée «Libra Association», composée de 100 membres; 28 institutions internationales, en font déjà partie dont Visa, Mastercard, Paypal, Uber, des ONG comme Mercy Corps, ou encore des entreprises européennes. «Libra Association va gouverner cette blockchain mondiale, chaque transaction financière effectuée au sein de cette association sera vue par tous ses membres. Le but de Facebook est d’obtenir la confiance du public dans cette  cryptomonnaie, à savoir son utilisation de manière anonyme », indique Ben Fadhl.
La mission officielle de Libra selon Facebook est l’inclusion financière, pour les gens qui n’ont pas accès aux banques ou aux postes.»

M.Taïeb Bayahi, président de l’Iace

«L’institut avait lancé,  depuis le mois de Ramadan,  une série de tables rondes avec les partis politiques sur la situation économique en Tunisie. Ces rencontres ont été organisées dans le cadre de l’initiative “Economy first”  visant à sensibiliser les partis politiques qui se préparent aux prochaines élections  des problématiques que rencontre l’économie tunisienne aujourd’hui afin d’élaborer une stratégie claire et efficace et débattre des outils permettant au pays de sortir de la crise actuelle.
La Tunisie a besoin d’urgence d’un diagnostic pour identifier l’origine des problèmes afin de pouvoir par la suite élaborer un plan d’action efficace et permettre la relance de l’économie nationale.
Il est urgent de remédier au problème du déficit budgétaire et à l’endettement, mais aussi celui de l’investissement privé et public qui est assez faible en termes de chiffre, ajoutant que des actions courageuses doivent être entreprises également pour le dossier du déficit des caisses sociales et celui du secteur énergétique».

Slim Sellami, président de la Chambre tuniso-coréenne

«Ce nouveau relais de la coopération bilatérale entre les deux pays permettra de promouvoir le tourisme tunisien, mais aussi de favoriser les échanges entre les universités des deux pays.
Les deux gouvernements ont soutenu la chambre depuis la visite du premier ministre coréen en Tunisie en décembre 2018. Un communiqué conjoint a annoncé la création de la chambre. Le secteur privé a pris le relais par la suite pour profiter de ce soutien et avancer dans la mise en œuvre de cette structure mixte.»

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