Accueil Sport Destin en main ! :

Destin en main ! :

Rien n’est joué à la CAN ! La Tunisie peut gagner, convaincre et, pourquoi pas, se replacer parmi les favoris. Tout dépendra du visage qu’elle montrera ce soir face à la Mauritanie.

Notre équipe nationale jouera ce soir son troisième et dernier match du premier tour de la CAN face à la Mauritanie. Ce sera sa dernière chance d’obtenir son visa pour le tour suivant et de nous faire oublier ses deux matches nuls enregistrés sur le même score d’un but partout devant l’Angola et le Mali.
Pour ne pas entrer dans les détails des suppositions de résultats possibles pour le match de notre sélection et celui qui opposera les deux autres membres du groupe de la Tunisie (Angola et Mali), disons que le destin des nôtres est entre leurs mains.
Il leur suffit de gagner pour mériter, sans équivoque, leur qualification, quelle que soit l’issue de l’autre duel du groupe «E». Et si on ajoute à cet «avantage» psychologique de taille le fait que, sur le papier, la Tunisie est largement favorite devant la Mauritanie, on mesure à quel point la possibilité de rachat et de réconciliation est grande pour notre sélection. Cette dernière nous doit bien ce ressaisissement convoité, tant elle nous a laissés sur notre faim pour le compte de ses deux premières sorties.

Vers un déclic heureux
Et si on veut prendre au mot le staff technique national, en particulier le préparateur physique qui prévoit le revigorement de notre équipe nationale dès le troisième match de la compétition, ce sera vraiment l’occasion de jauger les capacités de ce staff technique qui n’arrive pas à faire l’unanimité autour de lui jusqu’à présent.
Pourtant, Alain Giresse et ses adjoints nous ont fait rêver après les trois derniers matches de préparation gagnés devant l’Irak (2-0), le Burundi (2-1) et surtout la Croatie chez elle à Zagreb (2-1). Espérons pour eux que la vraie entrée en lice de notre sélection dans cette joute continentale survienne ce soir et soit un bon déclic pour une bonne continuation.

Pour une formation constante
La première des choses à faire par le coach national consiste à rompre avec son interminable revue d’effectif qui a sérieusement affecté la qualité du jeu collectif et des automatismes qui sont loin d’être peaufinés, en raison des fréquents changements apportés à tous les compartiments.
Faire confiance aux joueurs les plus méritants et les plus en forme, telle doit être la devise pour y parvenir. Et que cela soit valable pour le restant de la compétition africaine et même après.
En effet, ce qui a toujours manqué à l’équipe nationale c’est la continuité et la stabilité dans la stratégie. Ainsi, peu importe le choix qui sera fixé sur le nom du gardien de but qui sera aligné tout à l’heure, il faudra que ce dernier soit assuré qu’il sera le gardien numéro un jusqu’à la fin de la compétition.
Et comme on l’a souvent soulevé dans nos précédentes parutions, Wahbi Khazri qui est capable d’allumer la mèche, doit se donner à fond comme le font Riadh Mahrez et Youssef Blaïli avec l’Algérie ou Mohamed Salah avec l’Egypte.
Si Khazri joue sur sa vraie valeur et se passe de son jeu souvent trop individuel, il pourra faire transcender toute l’équipe et la conduire aux succès les plus fous. Il reste bien évidemment que devant l’inefficacité incompréhensible de notre ligne d’attaque qui regorge pourtant de talents, il est impérativement recommandé de donner sa chance à Bassem Srarfi qui reste capable d’être un atout majeur.
Bref, notre équipe nationale peut toujours rebondir et nous faire rêver si elle arrivait à se débarrasser de l’emprise du doute et de la peur de mal faire les choses. Surtout en attaque.
Amor BACCAR

Charger plus d'articles
Charger plus par La Presse
Charger plus dans Sport

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *