Accueil Sport CA – Du typhon au tsunami : Alerte à la tempête

CA – Du typhon au tsunami : Alerte à la tempête

En clair, le CA peine à faire sa mini-révolution et à entamer un projet d’envergure qui puisse le propulser vers une tout autre dimension. Bâtir une organisation forte.
Rien ne sert maintenant de courir, il faut partir à point.
L’exercice passé du CA a tourné au cauchemar par moments. Difficile de se projeter pour un club qui traîne des casseroles et qui se trouve dans un cercle vicieux. Et actuellement, à l’approche du centenaire du club de Bab Jedid, les motifs d’espoir de cette association mythique ne sont pas nombreux.
En clair, le CA peine à faire sa mini-révolution et à entamer un projet d’envergure qui puisse le propulser vers une tout autre dimension. Bâtir une organisation forte. Unir et rassembler la communauté du club. Ce vœu pieux a toujours prévalu lors des points de presse seulement.
Mais concrètement, les divisions sont telles que le CA peine à battre le rappel la plupart du temps. Bref, les différents appels à l’union sacrée n’ont que rarement eu l’impact escompté.
Il faut que les choses changent, et ce fameux changement, c’est maintenant qu’il doit être décrété et amorcé.
Volet terrain, c’est la même musique, indépendamment du profil des joueurs sous la main. Une équipe soudée, solidaire, audacieuse, impliquée et responsable. Cela devrait être inscrit dans les gènes, dans l’ADN de tout joueur qui porte la casaque rouge et blanche. C’est malheureusement ce qui a manqué au CA de Chiheb Ellili, José Riga et Victor Zvunka.
Au CA, les personnes sages savent qu’il a toujours été improductif de mettre la charrue avant les bœufs. Ce non-sens managérial a même atteint un pic en 2012 quand l’exécutif a confondu dépenses somptuaires et investissement. Quand il n’a pas vu venir le contre-coup de ces recrutements onéreux. Quand les experts en place, faute de vision d’avenir, n’ont pu prévoir le risque de tsunami qui allait frapper le CA de plein fouet.
Bref, maintenant que le raz-de-marée a provoqué des dégâts quasiment incompressibles, il faut forcément revoir tout le management de l’association en s’efforçant à redresser et reconstruire sans reproduire les mêmes erreurs.
Garder la tête hors de l’eau
Garder la tête hors de l’eau et ne pas perdre pied ont longtemps tourmenté le quotidien du club ces dernières années.
Forcément, un homme averti en vaut deux. D’où l’impératif de se remettre la tête à l’endroit et se montrer beaucoup plus pugnaces qu’on ne l’est en ce moment. Et en dépit de la persévérance de l’exécutif en place, un bureau qui a certes mal évalué la situation sportive lors de son intronisation, rien ne sert maintenant de courir, il faut partir à point. Ne pas se contenter de paroles, il faudra des actes! En ce moment même, face au ras-le-bol des supporters, les tenants et aboutissants doivent agir mais pas dans l’urgence.
Le programme de préparation de la nouvelle saison doit être arrêté en tenant compte des spécificités du groupe sous la main, un groupe assez juste mais capable de tenir la route.
Un coach qui a fait ses preuves doit être enrôlé.
Et pas forcément un ponte occidental.
Ça tombe bien, l’on parle de Lassaâd Dridi ces derniers temps.
Un technicien chevronné qui a redressé l’USM au prix d’un véritable travail de fond. Sauf que si Dridi est enrôlé, il faudra être patient et laisser le temps faire les choses. En clair « Patience et longueur de temps font plus que force et rage ».

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