Puissance offensive. Solidité défensive et gestion de l’effort. Les Américaines sont décidément trop fortes !
Tenus en échec pendant une heure, le onze de Jill Ellis a finalement porté l’estocade grâce tout d’abord à un penalty de Megan Rapinoe, puis un but en finesse de Rose Lavelle. Les Orange sont au tapis. L’Amérique, c’est une tout autre dimension. Score final : (2-0) en faveur des championnes en titre. Les USA tiennent ainsi leur quatrième sacre mondial, le second d’affilée. Tout en maîtrise, le onze américain a livré sa partition en deux temps. Et entre l’équipe victorieuse de la Hollande et celle qui s’est hissée sur le toit du monde, quatre ans auparavant, il y a certes des similitudes, mais aussi des différences. En clair, la sélectionneuse Jill Ellis a su réinjecter ce qu’il fallait de sang neuf dans les rangs de son team tout en maintenant l’ossature. Le changement dans la continuité à l’image de l’apport indéniable de Megan Rapinoe et de Rose Lavelle, symboles respectifs du passé charismatique et du futur réjouissant.
Alex Morgan, made in USA
Cela dit, quand les USA peinent à déverrouiller la citadelle adverse, mais à force de détermination, le filet de sécurité Orange a fini par céder.
Bref, les Néerlandaises sont poussées à la faute par un ensemble américain assez bien huilé et surtout appliqué et discipliné.
A l’issue de cette apothéose, les Etats-Unis rentrent un peu plus dans l’histoire. Ce faisant, Alex Morgan, la star incontestée de ce onze «made in USA», incarne parfaitement cette culture de la gagne d’un onze qui fait figure d’épouvantail, de rouleau compresseur. Championne olympique en 2012 et championne du monde en 2015 et 2019, Morgan a tout raflé avec les USA.
Des distinctions en cascade l’ont ainsi élevé au rang de star de la nation. Soulier d’or, MVP, meilleur buteuse, cette terreur des surfaces est le prototype de l’athlète accomplie. Et à 29 ans, elle n’est pas près de raccrocher les crampons.