Accueil Sport COMMENTAIRE : Wadii Jari, le boss d’un football qui se porte bien, malgré tout… !

COMMENTAIRE : Wadii Jari, le boss d’un football qui se porte bien, malgré tout… !

Après l’éclatante victoire des Aigles de Carthage face au onze malgache (3-0), au stade des quarts de finale de la 32e édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN), en Égypte, et une qualification historique au carré d’as de ce tournoi continental, le tout-puissant président de la Fédération tunisienne de football (FTF), Dr Wadii Jari, est désormais indéboulonnable.
Contre vents et marées, ce stratège du lobbying et grand diplomate a toujours su contrecarrer les desseins de ses détracteurs et avec la manière, svp !
Il suffit d’éplucher ses réalisations : un bilan financier positif, des résultats sportifs (la première qualification en Coupe du monde depuis 2006, une première victoire en CM depuis 1978 et une première demi-finale de la CAN, depuis 2004).
En termes de bonne gouvernance, les récents rapports financier et moral ainsi que le rapport de l’expert-comptable de la Fédération dévoilés lors de l’assemblée générale ordinaire, tenue le 1er mai 2019, à Tunis, présidée par Wadii Jari, sont assez révélateurs.
« La Fédération tunisienne de football a réussi à quadrupler son budget pour faire passer ses ressources de 12 millions de dinars au cours de la saison 2011/2012 à environ 45 millions de dinars au cours de la saison 2018/2017 », a fait savoir la FTF, précisant que les ressources du sponsoring ont été multipliées par cinq.
D’autre part, on oublie toujours que Wadii Jari est le président qui détient le record de longévité à la tête de l’organisme qui gère le football tunisien à travers deux solides mandats depuis le 31 mars 2012, soit plus de 7 ans.
Qu’on le veuille ou pas, il est à chaque fois plébiscité par les urnes: 236 voix contre seulement 95 voix pour Tarek Hammami au second tour de l’assemblée générale élective (AGE) de 2012 et 272 voix contre 114 pour l’autre candidat, le 18 mars 2016.
Il est vrai que les mauvaises langues sont légion. Et les soi disant accusations de «corruption» fusent de tout bord. Mais jusqu’à aujourd’hui, personne n’est parvenu à nous fournir une preuve recevable par la justice. Que des rumeurs et des histoires à dormir debout.
À chaque sortie télévisée, l’ex-défenseur, puis, dirigeant de l’Union Sportive de Ben Guerdane (USBG), prend de court ses accusateurs et renverse la vapeur avec documents en béton et justificatifs à l’appui en toute légalité.
Certes, le nom de Wadii Jari ne cesse de défrayer la chronique, mais cet enfant du sud-est tunisien n’est jamais en manque d’arguments. À chaque fois, il s’en sort avec beaucoup de maestria et plus fort qu’avant.
As de la com, lobbyiste chevronné et fin négociateur, ce médecin de profession a su s’imposer dans un monde hostile où les coups bas et les magouilles sont monnaie courante.
Vous pouvez ne pas le porter dans votre cœur, mais le vrai patron du football tunisien, c’est lui…!
Qu’on l’aime ou qu’on ne l’aime pas… Wadii Jari est déjà une success-story !

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