CAN 2019- Une fin qui nous laisse… sur notre faim

Nous espérions un sursaut d’orgueil des nôtres pour ce match de classement avec une prestigieuse 3éme place mais ils ont subi la loi du plus fort. Au vu du match, le Nigéria a méritoirement composté sa place de médaillé de bronze de cette CAN 2019 en terminant avec les honneurs, troisième du continent.

Un but éclair en début de match suite à une énième mésentente entre le gardien et son défenseur a coûté très cher aux aigles de Carthage qui n’ont pas réussi à émerger depuis ce but. À aucun moment nous n’avons eu le pressentiment que les nôtres allaient égaliser ou reprendre le dessus. Techniquement c’était intéressant par à-coups mais sur le plan offensif il n’y avait pas de quoi pavoiser. Khenissi puis Chaouat ont montré une petite hargne mais ils ne faisaient pas le poids face aux rugueux défenseurs des super Eagles.

Au final l’équipe de Tunisie perd une nouvelle occasion de briller et de terminer en beauté le joli parcours lors de cette CAN notamment lors du deuxième tour à élimination directe. Les nerfs semblent avoir lâché. Les déchets individuels ont complètement joué de mauvais tours à l’équipe entre gardiens et défenseurs avec des relances parfois approximatives. On ne compte plus les buts encaissés suite à des bourdes de gardiens en coordination avec leurs défenseurs.

Il n’y aucun coupable hormis des fautes d’appréciation grotesques de joueurs chacun à son tour. On dirait qu’ils se sont passé le mot pour pour y aller chacun de sa bévue ou de son envie débordante au point de mal faire. La Tunisuie termine au passage avec l’auto-suffisance de l’entraîneur Alain Giresse qui a pour seul exploit une troisième place acquise en 2012 avec les aigles du Mali. Il a prouvé qu’il ne savait pas gérer son équipe lorsqu’elle est menée au score. Une façon de montrer qu’il est désarmé ou à court d’arguments.

Être mené 1-0 pratiquement durant 90 minutes pour subir les cinq dernières minutes d’arrêts de jeu au point d’éviter un deuxième but fatal des nigérians, c’est  de l’impuissance à relever le défi technique pour renverser la vapeur. Mais force est de reconnaître que le Nigéria en voulait bien plus que la Tunisie. Nous aurions voulu un denier coup-franc magistral de Khazri pour savourer, mais nous avons eu droit à des tirs redoutables des greens Eagles en fin de match qui ont poussé les aigles dans leurs derniers retranchements. Les aigles verts ont eu raison de aigles rouges. Le vert ce sera la couleur de la finale le 19 juillet prochain entre le Sénégal et l’Algérie.

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