Le dossier que nous présentons pour cette semaine et dimanche prochain est d’une brûlante actualité. Il concerne le statut de Le Corbusier, l’un des plus célèbres architectes et urbanistes du monde contemporain et qui fut au summum de sa gloire à travers les projets fabuleux qu’il réalisa durant le gouvernement de Vichy.
Jalousé par ses pairs auxquels il s’était efforcé — par ses idées novatrices — de montrer que l’on avait oublié ce que devait être l’architecture de leur temps, c’est-à-dire : revenir à une «maison» conçue selon les besoins de ceux qui l’habitent, on l’accusa d’avoir pactisé avec les forces de l’Axe.
Depuis des décennies, on avait occulté la personnalité de ce grand bâtisseur de l’imaginaire doublé d’un peintre et d’un poète que les générations montantes ignorent encore jusqu’à cette fameuse exposition de Le Corbusier.
40 ans de peinture à la galerie Zlotowski à Paris, en 2001, et la statue érigée, il y a huit mois, sur une place à Poissy dans la banlieue parisienne. Ce qui a soulevé l’ire d’une certaine partie politico-sioniste qui avait depuis longtemps renié aussi bien l’œuvre architecturale et d’urbanisme de Le Corbusier mais aussi sa peinture et son œuvre poétique d’une rare sensibilité et d’une étonnante beauté.
Le dossier que nous avons concocté pour vous, chers lecteurs, est basé sur deux ouvrages essentiels que nous a rapportés notre ami Dr Ben Ayed, amoureux des arts et du Beau.
1) Le Corbusier – l’architecte pour émouvoir de Jean Jenger (Découvertes Galliamard. Architecture)
2)Le Catalogue Le Corbusier : 40 ans de peinture. Galerie Zlotowski rue de Seine.