L’Observatoire tentera de détecter et de suivre les infractions sportives conformément aux normes internationales.
L’Observatoire international de la gouvernance et de l’éthique sportive (Oiges) a vu le jour. C’est une initiative de plusieurs personnalités sportives, entre juristes en premier lieu, ex-dirigeants et cadres, tentés tous de lutter contre les fléaux du sport tunisien (essentiellement le football), à savoir la violence, la corruption, l’abus de pouvoir, le non-respect de l’éthique, les infractions liées aux assemblées, le surendettement, etc.
L’Observatoire, selon ses fondateurs, va essayer de tenir un rôle de régulation dans le paysage sportif tunisien, dans la mesure où il fera le «contre-poids» de la société civile pour mettre fin à ce désordre et cette impunité. Les fondateurs ont annoncé que l’Observatoire va faire aussi l’intermédiaire entre les structures sportives internationales et celles tunisiennes en matière de gouvernance et d’éthique sportive. Sans oublier un rôle de suivi et de détection des dépassements de tous genres qui se passent dans tous les sports et qui restent sans suite. Il faudra surtout penser à la reconnaissance et la collaboration des clubs et des fédérations sportives. Même si cet Observatoire n’a pas un pouvoir décisionnel, il reste une instance importante qui peut aider à atténuer le poids des dépassements graves et de plus en plus incontrôlables de plusieurs dirigeants.
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L’Observatoire qui sera présidé par Nadhir Ben Yedder, et où on compte aussi d’autres personnalités sportives, à l’image de Belhassan Ben Amara, chargé des relations internationales, aura également un rôle académique, celui de développer la recherche en gouvernance sportive et d’organiser des ateliers de réflexion et des séminaires dans ce thème peu développé. Beaucoup de chantiers attendent cette nouvelle structure qui a besoin de soutien, mais avant tout de reconnaissance de la part de la tutelle d’abord, puis surtout des acteurs sportifs en Tunisie.
