Le Français semble perdre des points et se diriger vers le départ. Est-ce le bon choix?
Considéré comme un des facteurs du blocage de la sélection au premier tour surtout, Alain Giresse représente après la CAN un véritable cas. Et l’apparition de Wadï Al Jary sur un plateau télévisé a encore alimenté le doute sur le destin du sélectionneur national : restera, restera pas? Mais il y a une question encore plus importante : devrait-il rester? C’est, à notre avis, le plus important à étudier et à suivre. Après cette CAN, où on s’est classé 4e et où on a laissé des impressions fortes et moins fortes, le premier des réflexes est de dire : est-ce que ça s’est bien passé, oui ou non. Et dans cette question globale, il y a le cas Alain Giresse. Il faudra dire si le Français a bien tenu son rôle et si ses choix et son mode de gestion ont aidé ou non la sélection. Aux Français, on peut accorder la bénéfice du bon résultat avec le stade des demi-finales, rang dont on ne pouvait rêver après le premier match de l’Angola. On posera le cas autrement et si on décide d’écarter Alain Giresse, qu’est-ce qu’on va gagner dans l’immédiat, d’autant que les matches des éliminatoires de la CAN 2021 frappent à la porte. Un autre sélectionneur, étranger, pourra-t-il apporter rapidement le plus et comprendre les vestiaires «Made in Tunisia» de la sélection. C’est ce que Al Jary et ses pairs à la FTF se disent. Giresse est «docile» (il n’a pas cherché le bras-de-fer et l’escalade quand on a écarté son adjoint), peu coûteux, connaisseur du football africain et a fini par collaborer avec l’armée de ses adjoints. Ses relations avec les joueurs influents et à leur tête Msakni sont bonnes. Pour un sélectionneur qui a l’avantage du résultat, et qui a compris et accepté les règles du jeu, rester serait le meilleur choix. Mais devrait-il rester dans cette structure close et non équitable? La réponse est oui à court terme. Mais le Français, avec sa grande carrière de joueur international, a montré beaucoup d’imperfections et de tares qui inquiètent. Ce Giresse manque de sens, d’autorité et de perspicacité : il n’a pas su faire le bon choix des joueurs avec une inquiétante injustice envers des joueurs en forme et un statut particulier à des joueurs protégés et à qui on a donné trois et quatre chances.
Cela dit, Alain Giresse est, selon nos sources, sur un siège éjectable, comme on l’a senti après le match du Sénégal : maints facteurs jouent contre son maintien. La tendance est à lui donner un bon de sortie, même si cela peut faire du mal à la stabilité de la sélection. Quand on connaît les noms de ses éventuels successeurs, surtout Sami Trablesi et Nabil Maâloul, qui ont eu leur chance avec les résultats que l’on connaît, on se pose la question : va-t-on se ruer encore une fois vers le passé et ne pas oser un vrai changement?
Mehdi
25 juillet 2019 à 17:48
Bonjour
Je trouve vraiment honteux la campagne de déstabilisation envers Alain giresse je vous trouve hypocrite à vomir car concernant ces adjoint vu le comportement qu’il ont eu personne ne dit rien ils ont tirer la sélection vers le bas plutot,regarder plutôt la réalité en face vu le faible niveau de notre sélection à lexeption de 5 joueurs le reste ont la grosse tête se croive meilleur que tout le monde mes le moment venu y’a personne je suis pour une sélection ou tout le monde tire l’ensemble vers le haut à l’image de l’Algérie kanzari et okbi ferai mieux de se rappelez de leur médiocre résultat à la tête de la sélection.