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L’hommage des chefs d’Etat à Carthage

Les Tunisiennes et Tunisiens ont fait un adieu émouvant au Président, sur tout le parcours du cortège funéraire. Nombreux se sont déplacés jusqu’au palais de Carthage ou alentour et attendaient sous un soleil brûlant sur le trajet de 20 kilomètres séparant le palais du cimetière
Les funérailles nationales de feu le Président Béji Caïd Essebsi ont vu, hier, plusieurs chefs d’Etat participer à l’oraison funèbre organisée en son honneur au palais présidentiel de Carthage.
C’est le président de la République intérimaire, Mohamed Ennaceur, qui a pris la parole en premier, pour rendre un vibrant hommage à son compagnon «de toujours», avant d’inviter le Président algérien, Abdelkader Ben Salah, à prononcer son oraison.
«Le Président Béji Caïd Essebsi est une grande perte, non seulement pour la Tunisie et sa famille, mais aussi pour l’Algérie, les Arabes, les Musulmans et tous les amoureux de la paix dans le monde», a déclaré le chef de l’État algérien. Et d’ajouter que «c’est un homme qui a toujours défendu la justice, la vérité et son pays».
Le Président Ben Salah a rappelé les relations fort cordiales qu’il a entretenues avec le chef de l’Etat à tous les plans et leur volonté commune de promouvoir les rapports bilatéraux. Et de conclure : «Nous sommes venus, au nom des Algériens et des Algériennes, pour partager la douleur qui a frappé la Tunisie».
Le Roi d’Espagne, Philipe VI de Vallois, a exprimé au nom de toute l’Espagne ses condoléances à la famille Caïd Essebsi. «Nous partageons le deuil de la Tunisie après le départ d’un homme qui a consacré sa vie à servir son peuple et son pays. Son engagement pour la démocratie et le développement de la Tunisie a marqué l’histoire. Nous devons poursuivre le travail côte à côte pour faire de cette expérience commune en Méditerranée un espace de paix, de dialogue et de stabilité».
Quant au Président français, il a tenu à signifier qu’il «était ici pour rendre hommage au Président Caïd Essebsi qui nous a quittés le 25 juillet, jour anniversaire de la République, lui dont le destin a été lié à la République et à la Tunisie. Je suis venu vous dire toute l’amitié et toute l’affection, avec tout le respect du peuple français au peuple tunisien. Ce fut un homme de combat, de conquête, de force et de caractère, qui a su démissionner lorsqu’il le fallait. J’ai beaucoup appris à son contact».
De son côté, le Président portugais a ressorti les analogies.

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