La Confédération tunisienne des maires a appelé, lundi, le chef du gouvernement Youssef Chahed à réviser le décret gouvernemental du 12 juillet 2019 relatif à l’attribution du nom des personnes physiques aux artères, avenues et places publiques en Tunisie.
Ce décret dispose que le nom des personnes décédées depuis moins de trois ans ne peut être attribué à des sites géographiques tunisiens sauf s’il s’agit de martyrs des forces de la sécurité intérieure, des forces militaires ou de la douane tunisienne, tombés dans des attaques terroristes.
La confédération a estimé, dans une déclaration, lundi, que ce décret empêchera l’application des décisions des différents conseils municipaux qui ont décidé de rebaptiser certaines rues de leur commune au nom du président Béji Caïd Essebsi, décédé jeudi 25 juillet.
Selon la Confédération tunisienne des maires, le décret ne respecte pas les dispositions du Code des collectivités locales et du chapitre VII de la Constitution.