Accueil A la une La ministre de la Femme confirme l’existence d’intermédiaires exploitant des jeunes filles comme femmes de ménage

La ministre de la Femme confirme l’existence d’intermédiaires exploitant des jeunes filles comme femmes de ménage

La ministre de la Femme, de la Famille, de l’enfance et des séniors a confirmé l’existence d’un trafic de jeunes filles mineures pour les exploiter comme femmes de ménage, et ce dans un marché hebdomadaire dans une région du nord ouest.
Dans une interview , Laabidi a exprimé son immense regret de constater, lors d’un déplacement avec des responsables dans une région du nord ouest, la présence d’intermédiaires s’adonnant à un trafic de jeunes filles mineures pour travailler dans d’autres zones du pays en tant que femmes de ménage.
Laabidi a expliqué avoir effectué un appel téléphonique avec l’un de ces intermédiaires dans l’objectif de mesurer la facilité de procédures pour avoir une aide ménagère parmi les filles mineures et a constaté l’existence de ce phénomène sans aucun doute.
Et d’ajouter que certains de ces intermédiaires, offrent « les services » de ces jeunes filles, avec l’accord de leurs parents, moyennant des salaires qui varient entre 100 et 500 dinars par mois.
Laabidi a assuré à ce propos, avoir remis les coordonnées téléphoniques de ces intermédiaires à l’Instance nationale de lutte contre la traite des personnes (INLTP), présidée par Raoudha Laabidi, pour faire le nécessaire.
La ministre de la Femme a dans ce sens indiqué que son département a réagi dans un premier temps, à travers de campagnes de sensibilisation menées sur place auprès des familles qui envoient leurs filles travailler dans des conditions difficiles et à haut risques, outre des campagnes de sensibilisation menées au niveau des familles qui accueillent ces jeunes filles, afin de les mettre en garde contre les sanctions juridiques conséquentes à l’emploi des mineures.
Le ministère de la Femme, de l’Enfance et des séniors avait lancé, depuis le 12 juin dernier coïncidant avec la célébration de la journée mondiale de la lutte contre le travail des enfants, une campagne de sensibilisation qui s’est poursuivie jusqu’au 12 juillet courant, afin de mettre un terme à ce phénomène.

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