
Il faudra mettre les pieds sur terre. La physionomie du championnat ne devra pas changer !
Peut-on s’attendre à un nouveau relief du championnat ? C’est qu’on a pratiquement plusieurs clubs qui rêvent et qui affichent des ambitions pour jouer les premiers rôles. Non seulement des places avancées qui permettraient de participer à des compétitions régionales, mais aussi du titre. L’exemple de l’USBG, qui a bien géré l’exercice passé est une motivation pour plusieurs équipes.
Mais au fond, y a-t-il des signes que quelque chose va changer dans notre championnat ? D’après la préparation d’intersaison et les difficultés financières, non. De plus, ce sont les plus riches, surtout l’EST et l’ESS, qui ont fait cavalier seul sur le mercato, mettant la barre très haut pour leurs adversaires les plus proches.
Et on reste encore persuadé que l’EST, malgré la grande vague de départs, reste le premier favori à sa succession, tellement elle a acquis les réflexes de gagner. Elle aura certainement un seul adversaire de taille : l’ESS de Benzarti qui joue pour gagner et qui n’aime pas le rôle d’outsider. Les Etoilés ont mis le paquet et veulent briser le cycle de l’EST. Ces deux équipes peuvent (doivent) rêver et ce sont elles qui font carburer le championnat. Si tout le monde rêve, c’est leur droit le plus absolu, mais que vaut le rêve devant la réalité? Des clubs comme le CSS ou le CA, traditionnels favoris, ont perdu du terrain, surtout pour les Clubistes englués dans leurs problèmes d’argent. Pour le CSS, c’est une équipe qui a souvent bien démarré, mais vers la fin, elle perd beaucoup de points comme ce fut le cas la saison dernière où elle n’était pas capable de profiter des faux pas de l’EST. Tout compte fait, c’est un championnat ”classique” qui nous attend: mêmes problèmes, mêmes attentes, même routine et ,le plus inquiétant, le manque de bons joueurs. Les meilleurs sont en train de plier bagage pour les championnats arabes. Ne soyons pas très optimistes, soyons réalistes pour notre championnat et pour nos clubs. Ce sont les mêmes traits qui reviennent chaque intersaison. Un changement radical? Non pas du tout. Ce serait un miracle.