Il va falloir démarrer aujourd’hui sur une bonne note.3
Le sept national des cadets rééditera-t-il l’exploit de son aîné des juniors qui s’est brillamment distingué, il y a quelques jours, au Mondial d’Espagne? Cette question inévitable nous accompagnera durant le premier tour du championnat du monde qu’abritera la Macédoine à partir d’aujourd’hui et jusqu’au 18 août.
Premier constat : nos cadets et nos juniors dégagent deux étranges dénominateurs communs, à savoir :
– Le tirage au sort les a balancés dans un groupe de choc où se bousculent de grosses cylindrées du handball mondial. En ce sens que nous aurons affaire en Macédoine à des poids lourds, tels que l’Islande, l’Allemagne et la Serbie, sans oublier le Portugal et l’étonnant Brésil, deux nations qui ont atterri dans la cour des grands réservée aux catégories des jeunes (minime, cadet et junior). Malchance? Fatalité? Ou les deux à la fois?
– Comme leurs aînés, nos cadets aborderont ce Mondial avec à leur passif une préparation inefficace et tout à fait insuffisante (aucun tournoi international, aucun sparring-partner étranger et rien que des stages bloqués à Mahdia dépourvus de vrais tests d’application…).
Le rêve fou de 2009
Depuis sa première participation au championnat du monde en 2005, la sélection des cadets s’est toujours contentée de terminer entre la 9e et la 19e places, avec cependant une belle éclaircie dans la grisaille, sous forme de cette superbe 4e place obtenue au Mondial de 2009, à l’époque de la percée fulgurante de l’actuelle génération des seniors emmenée par Oussama Boughanemi. C’est justement cet exploit inoubliable qui fera rêver nos fistons en Macédoine. Eux qui sont, au moins, forts d’un effectif riche en talents en herbe et bien encadrés par l’entraîneur Ahmed Rajhi. Champions arabes en 2017 et vice-champions d’Afrique en 2018, ces natifs de 2000-2001 s’appellent Assil Nemli, Yassine Belkaïed, Youssef Zayane, Boubaker Moatez, Mohamed Ammar, Hazem Bacha, Rami Fekih, Khaled Saïdi, Firas Médiouni, Mohamed Amine Lakhdar, Wael Badi, Adem Bouguerra, Mohamed Achref Boujezza, Taha Smaoui, Anas Ben Slimane et Alaeddine Farah. Des gars qui promettent et dont on attend une bonne note, à partir de ce matin (9h30) face à l’Islande. Bon vent.
Mohsen ZRIBI