Ceux qui pensent que le verdict de la commission de discipline relative à la CAF sur l’affaire EST-WAC va dénouer ce cas fastidieux et à la limite scandaleux se trompent. C’est une affaire qui a été complètement remise de nouveau à la CAF par un TAS qui s’est désisté pour le moment pour incompétence. Le TAS n’a fait que «corriger» l’aberration du comité exécutif de la CAF qui a décidé de faire rejouer le match. Mais il n’a pas statué sur le fond, c’est à la commission de la discipline (est-elle bien habilitée? !) de prendre le dossier en main, elle qui travaille dessus depuis un bon moment. Ce qui se passe aujourd’hui, c’est l’examen en première instance de ce dossier compliqué et même «décriant». Ce ne sera pas la dernière étape si bien sûr nous essayons d’être dans les délais.
L’édition 2019-2020 commence dans quelques jours et on n’a pas encore connaissance du nom du champion de l’édition précédente. Il va y avoir un recours, mais d’après nos connaissances, ce ne sera pas du côté du TAS directement comme par le passé, c’est auprès de la commission d’appel de la CAF, et puis il y aura encore recours. Entre-temps, une lourde bataille juridique s’est déclenchée entre l’EST et le WAC. Notre représentant a ses arguments, notamment le terrain et la non-responsabilité de l’EST de tout ce qui s’est passé pour la Var et les scènes après le but marocain. Du côté du WAC, il y a d’autres arguments et d’autres textes qui ont lieu avec les conditions du déroulement du match et la responsabilité du club hôte. Dans cette bataille juridique, il y a un volet politique et un «lobbying» dans la CAF qui va influencer les décisions prises. Ahmed Ahmed et son comité exécutif font tout pour confirmer la décision prise par le comité exécutif, c’est-à-dire rejouer le match. Et les déclarations du patron de la CAF sont allés dans ce sens lors du congrès de la CAF. Ces heures sont importantes dans ce cas «unique», mais on ne s’arrêtera pas là. Ça c’est sûr, on devra même revenir à un TAS qui a brouillé toutes les cartes.
