Le Sud ne doit plus être considéré comme un lieu de passage de touristes, mais un lieu de résidence, compte tenu des richesses écologiques dont il dispose et qui peuvent être valorisées.
La Tunisie dispose de plusieurs richesses naturelles qui ne sont pas toutes mises en exploitation pour promouvoir l’écotourisme. Les parcs urbains, les réserves naturelles, les sites humides sont autant d’espaces qui peuvent être visités par les touristes au cours de toute l’année. En effet, ce type de tourisme peut s’étendre sur toute l’année et ne se limite pas uniquement à la haute saison. Certains touristes sont prêts à payer le prix fort pour visiter des sites écologiques et découvrir le patrimoine végétal, forestier et animal dans les quatre coins du pays.
Cependant, les riverains près des sites écologiques sont appelés à protéger ces richesses naturelles pour qu’elles puissent se régénérer. Lesquels sites doivent être intégrés dans les circuits touristiques et dans les brochures des tour opérateurs pour inciter les touristes à s’y ranger nombreux. D’ailleurs, les pouvoirs publics ont arrêté une stratégie visant à mettre en valeur ces sites naturels en les ouvrant aux touristes au cours de tous les mois de l’année.
Une nouvelle vision
du tourisme
Le tourisme vert ou écologique est à la mode dans tous les pays du monde. Les touristes ne veulent plus se contenter du tourisme balnéaire qui demeure, toutefois, essentiel. Ils souhaitent découvrir de nouveaux sites écologiques, côtoyer les habitants et apprendre plus sur leurs us et coutumes. La Tunisie dispose de plusieurs sites écologiques du Nord au Sud du pays. Au Nord-Ouest, les forêts de pins s’étendent sur des kilomètres. En hiver, le paysage est couvert de neige. C’est une occasion également de s’adonner à la chasse au sanglier.
Un peu plus loin, dans le Sud, à Tozeur et Kébili, par exemple, ce sont les palmeraies qui accueillent les visiteurs. Des oasis où des palmiers dattiers se comptent par centaines. L’activité agricole concerne plusieurs habitants de ces régions qui sont considérées souvent comme un lieu de passage de touristes et non pas un lieu de résidence. D’ailleurs, le nombre d’hôtels dans ces contrées est limité. Cette situation doit changer pour faire des zones désertiques un vrai lieu de séjour doté de toutes les commodités et du confort dont ont besoin les touristes.
A noter que la notion de tourisme écologique se base sur certains principes à respecter par tous les acteurs opérant dans ce secteur. Il s’agit, en effet, d’une activité à faible impact sur l’environnement, générant des bénéfices pour les citoyens et les collectivités locales. C’est une activité qui consacre le développement durable et responsable. Ce type de tourisme permet de découvrir les secrets de la nature et de la diversité biologique. Les touristes peuvent vivre des moments passionnants de découverte et d’aventure.
Des compétitions sportives (comme le golf, les courses et les rallyes) peuvent être pratiquées en pleine nature au nord comme au sud du pays. Les terrains de golf, par exemple, couvrent une importante superficie verte, régulièrement irriguée. L’agrotourisme — qui entre également dans le tourisme écologique — permet aux touristes de s’adonner aux activités agricoles en cueillant les fruits à la source. Ils peuvent séjourner également sur place et consommer des produits du terroir.
Le tourisme écologique favorise également les activités scientifiques surtout celles qui sont en rapport avec la diversité biologique. Des études peuvent être effectuées pour connaître les divers arbres et plantes qui couvrent notre domaine forestier.