En présence du ministre des Affaires culturelles, et de l’ambassadeur d’Italie à Tunis, l’Orchestre et chœur de l’Ente Luglio Musicale Trapanese a offert un bouquet des plus célèbres merveilles de l’opéra italien qui ont traversé le temps en s’imposant comme des repères incontournables de l’art lyrique universel.
Le concert baptisé le «Grand gala de l’opéra italien» est le premier d’une série de concerts que l’Ente luglio Musicale Trapanese présentera dans les théâtres romains des capitales méditerranéennes dans une démarche de célébration de ce patrimoine commun et de consécration du dialogue interculturel entre les peuples des pays de la Méditerranée.
Avec plus d’une centaine de musiciens et de choristes sur l’immense scène du théâtre romain sous la baguette du chef d’orchestre Andrea Certa, qui a déjà conduit l’Opéra Aida en 2018 à El Jem et à Carthage, et la direction de chœur de Fabio Modica, c’est un voyage fabuleux que l’Ente Luglio Musicale Trapanese a offert au public de Carthage à travers les chefs-d’œuvre du mélodrame italien avec les symphonies, les airs et les chœurs qui ont fait la gloire de l’opéra de ce pays proche et ami qu’est l’Italie. De Nabucco à Trovatore, du Barbier de Séville, Cavalleria Rusticana, Carmen, La Traviata à Rigoletto, Verdi, Puccini, Leoncavallo, Mascagni, Bellini et Rossini, portés par les voix de quatre solistes de calibre international : Francesca Sassu, Sergio Vitale, Angelo Villari et Valeria Tornatore. Un pur bonheur qui hélas n’a duré que trop peu comme toutes les bonnes et magnifiques histoires. Cette soirée restera gravée dans les annales du Festival international de Carthage et enrichira son riche patrimoine de spectacles de grande qualité artistique, à l’instar du Lac des Cygnes du Ballet Saint-Petersbourg, présenté à l’ouverture de cette édition et tant d’autres encore.
S.R.
