Accueil A la une Le couffin de la ménagère : Les pommes de terre, introuvables dans certains marchés

Le couffin de la ménagère : Les pommes de terre, introuvables dans certains marchés

Au rayon des fruits, le consommateur a l’embarras du choix dans la mesure où de grandes quantités de fruits sont disponibles. Il s’agit de choisir les fruits en fonction de son budget. Les fruits d’été comme la pastèque, le melon, les raisins sont largement disponibles.

Les consommateurs affluent en grand nombre vers les marchés pour s’approvisionner en fruits et légumes à la fin de la saison estivale. Les légumes sont presque tous disponibles à part les pommes de terre  qui se font rares dans certains marchés et grands espaces. Leur prix oscille entre 1d350 et 1d500 le kg, ce qui est cher pour un consommateur à revenu moyen. Les pommes de terre sont une denrée  de base dans les plats tunisiens et on ne peut pas s’en passer.

Les piments doux et forts sont également à prix relativement  élevé, puisque le kg de piments doux est de 2d,500 alors que les piments forts sont moins chers avec  des prix variant entre 1d200 et 1d,500. Certaines familles font leurs courses une fois par semaine, généralement le samedi ou le dimanche, pour acheter de grandes quantités de fruits et légumes.  Les tomates sont également disponibles en petites quantités dans certains marchés. Leur prix est de 1d800.

Régulation du marché des fruits

Parmi les autres légumes et produits maraîchers disponibles,  on peut citer les concombres, la laitue, les oignons, la courgette, les betteraves dont le prix est hors de portée puisque le kg est vendu à 3d,000. Pour faire une salade bien garnie, il faut dépenser une somme faramineuse.

Dans le rayon des fruits, le consommateur a l’embarras du choix dans la mesure où de grandes quantités de fruits sont disponibles pour les consommateurs. Il s’agit de choisir les fruits en fonction de son budget. Les fruits d’été comme la pastèque, le melon, les raisins sont disponibles. Les raisins, à titre d’exemple, sont vendus de 2d,500 à 3d,200 selon la variété.

Certaines quantités de ce fruit sont avariées mais mises quand même en vente. Le consommateur doit faire attention pour ne pas acheter des fruits avariés et non propres à la consommation. D’autres fruits très appréciés et qui concurrencent sérieusement les fruits d’été sont vus sur les étals des marchés comme les bananes importées dont le prix atteint les 5d500. On peut citer aussi les pommes, les poires, la pêche, l’abricot…

Pour ce qui est des poissons, les prix sont hors de portée. Certains consommateurs font demi-tour après avoir consulté les prix. Ainsi, les daurades en semi-élevage sont écoulées à 10d500 et 12d,000, les rougets de roche  à 35 dinars le kg, la sole à 17d,000, le thon à 18d,000 et les sardines à 3d,500. Ces prix sont considérés par plusieurs consommateurs comme élevés, ce qui ne leur permet pas d’acheter les produits de la mer même ceux qui font partie de l’élevage et de l’aquaculture.

Le rayon des viandes rouges n’est pas encore très fréquenté car plusieurs familles continuent encore à consommer la viande de l’Aïd. Cette situation n’a pas entraîné, pour autant, une baisse des prix puisque la viande d’agneau est vendue à 25d,000 le kg alors que la viandes bovine est écoulée à 22d,000. Les prix des différents produits différent d’un marché à un autre mais, en général, on constate que les fruits, légumes, poissons et viandes rouges sont commercialisés au prix fort au grand dam des consommateurs qui ont plusieurs dépenses à prévoir dont celles qui concernent la rentrée scolaire.

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