Le coach aghlabide a revu ses choix pour retrouver l’équilibre et le sourire.
Après le revers au cours de la première journée face au nouveau promu, les aghlabides ont été pointés du doigt de la part de leurs supporters. Seule la victoire pouvait redonner la confiance aux fans aghlabides. Malgré la courte période de la préparation, le coach a alors lancé avant-hier des éléments qui n’ont pas participé à la rencontre inaugurale de la saison.. Okbi a également fait participer les nouveaux joueurs recrutés comme l’ivoirien Banga et le nigérian David. Ces deux éléments ont montré un rendement respectable et ont redonné plus d’équilibre au milieu grâce à leur engagement et leur placement sur le terrain. En défense, l’entrée du quatuor Ben Brahim, Soula, Rebai et Romdhani fut un choix réussi puisque les défenseurs n’ont pas commis les mêmes bévues et étaient avertis face aux attaques des sudistes.
Le coach Mourad Okbi n’a pas caché sa satisfaction de la prestation respectable de ses protégés. Il souligne: « mes joueurs ont été disciplinés en défense et en attaque. Ils ont réussi à corriger les lacunes constatées au cours de la rencontre face à Soliman.
Malgré les qualités de notre adversaire, nous avons dominé le match et les attaquants ont retrouvé la réussite. Nous devons garder les pieds sur terre parce que nous devons continuer à travailler pour rassurer nos supporters».
Lamjed Ameur : la bonne affaire
L’attaquant aghlabide Lamjed Ameur a montré une harmonie avec ses camarades et a accaparé l’attention par ses qualités techniques. il a été à l’origine des actions offensives aghlabides.
Comme face à l’ASS, il a été à l’origine du but aghlabide inscrit par Hosni. Plusieurs techniciens et anciens joueurs ont affirmé que l’attaque aghlabide est capable d’être plus efficace en championnat notamment en présence des Dahnous, Bouguerra, Salhi, Ghabi, Hosni et autres.
Bref, cette victoire a atténué la tension dans les milieux kairouanais mais ceci ne doit pas être l’arbre qui cache la forêt. la Chabiba a besoin de travail pour soigner les défaillances constatées.
Mohamed Sahbi CHAFRA
