Accueil Sport après la désignation de mondher kebaïer à la tête de l’équipe nationale : L’éternel vieux réflexe

après la désignation de mondher kebaïer à la tête de l’équipe nationale : L’éternel vieux réflexe

Mondher Kebaïer à la tête de l’équipe nationale. C’est «réaliste» car nos ambitions ont toujours été limitées au point d’étouffer dans l’œuf tous nos rêves.

Au fait la FTF n’a pas tort de désigner Mondher Kebaïer ou n’importe quel autre entraîneur de second plan à la tête de l’équipe nationale.
Au fond ce n’est pas une idée biscornue ou peu réfléchie d’opter pour un choix pareil, car notre équipe nationale et nos joueurs n’ont pas besoin d’un grand nom à l’image de Abdelmajid Chetali, André Nagy ou Roger Lemerre. On n’en a que faire ! N’importe quel nom aussi illustre soit-il ne pourra aller loin avec le onze national dont l’environnement et les conditions ne permettent pas la réalisation des performances rêvées dont sont capables d’autres nations africaines comme l’Egypte, le Nigeria, le Cameroun, le Ghana, l’Afrique du Sud et out récemment l’Algérie.
Le niveau de nos joueurs locaux et professionnels ne donne guère le droit au rêve fou.
Le niveau de notre compétition nationale, lui aussi, laisse énormément à désirer avec l’absence ahurissante de stratégie dans sa gestion, etc, etc…
De surcroît, quand on fait le bilan des «performances» de notre équipe nationale à travers l’histoire, à l’échelle africaine et mondiale, on constate que c’est le désert désolant. Et ce ne sont pas notre glorieuse coupe du monde de 1978 ou la coupe d’Afrique de 2004 remportée grâce à l’apport des deux Brésiliens naturalisés tunisiens, Clayton et Dos Santos, qui vont nous contrarier à ce propos.
Notre équipe nationale n’a jamais dépassé le premier tour dans les phases finales de la coupe du monde auxquelles elle a pris part. Et sur le plan africain elle a mis quinze bonnes années (depuis 2004) pour parvenir à atteindre le dernier carré. Ce fut au mois de juillet dernier lors de la CAN d’Egypte grâce à Alain Giresse malgré les bourdes monumentales à répétition de nos joueurs.
Au lieu de savourer cette performance car c’en était une, en quelques sorte, une, l’on a remercié le pauvre Giresse pour «bons services rendus». C’est que chez nous le travail de continuité et la stratégie ambitieuse, on s’en fout éperdument. A la FTF ce qu’on veut c’est un entraîneur «béni oui oui» à l’expérience et au niveau juste médiocres et qui n’est sommé que de gagner devant les «nabots» de l’Afrique.
In fine, tout le monde à la FTF est persuadé qu’«à l’impossible, nul n’est tenu». Pourquoi viser haut alors ?
Amor BACCAR

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