Accueil A la une Transport en commun : Vivement l’entrée en activité du RFR !

Transport en commun : Vivement l’entrée en activité du RFR !

• Les essais des trains électriques RFR démarreront dans les prochains mois.
• Actuellement, il y a un manque de 800 bus dans le Grand Tunis et dans plusieurs gouvernorats et cela explique sans doute la précarité des prestations et l’absence de confort, notamment aux heures de pointe.

Le Réseau ferroviaire rapide (RFR) est un projet qui a accusé un grand retard par le passé au niveau de sa réalisation. Ce projet va résoudre un problème épineux, celui du déplacement des Tunisiens dont plusieurs utilisent actuellement la voiture particulière pour aller d’un point à un autre. Au cours de la journée, les embouteillages monstres obligent les conducteurs à rouler au pas. L’entrée sud de la capitale est prise d’assaut dès les premières lueurs de l’aube et cela se poursuit jusqu’à la fin de la journée. Rares sont ceux, parmi les propriétaires de voitures, qui optent pour le transport en commun compte tenu de la mauvaise qualité des prestations.

En effet, les usagers dans le bus sont souvent entassés les uns contre les autres. Les places assises sont indisponibles et le trajet comporte plusieurs crevasses qui font vibrer le véhicule et mettre à rude épreuve les amortisseurs. C’est la même chose dans le métro où des énergumènes profitent de la situation pour pratiquer leur «sport » favori en l’occurrence le vol à l’arraché. « Vivement  l’entrée en activité du RFR !», lancent en chœur les usagers du transport en commun.

Un manque de bus

En tout cas, les travaux du RFR avancent actuellement à un rythme normal. Des composantes ont été déjà réalisées et d’autres sont en cours. Selon Hichem Ben Ahmed, ministre du Transport : « En ce moment, nous sommes en train de préparer un cahier des charges relatif à l’achat de nouveaux moyens de transport. D’ailleurs, s’il y a une possibilité d’acheter de nouveaux bus RATP, pourquoi pas. Le coût d’un bus urbain est entre 300.000 et 350.000 dinars tunisiens ». Ces bus vont contribuer à renforcer l’offre et à satisfaire ne serait-ce qu’une partie d’une demande en accroissement continu.

La rentrée des élèves et des lycéens et des étudiants va encore accroître la demande et il est devenu indispensable de mettre de nouveaux bus en circulation pour faire la navette entre les différentes zones d’habitation et les facultés, universités et Instituts supérieurs. Le transport est l’une des priorités des Tunisiens qui se déplacent beaucoup pour aller à leur travail ou à leurs établissements universitaires ou scolaires. L’achat de nouveaux bus annoncé par le ministre du Transport va certainement soulager plus d’un usager qui souhaite se déplacer dans des bus garantissant un minimum de confort.

Actuellement, il y a un manque de 800 bus dans le Grand-Tunis et dans plusieurs gouvernorats et cela explique sans doute pourquoi les prestations sont précaires et le confort absent, notamment aux heures de pointe. Le trafic intense oblige le conducteur à ralentir, à rouler au pas et même à s’arrêter pendant plusieurs minutes. D’où la nécessité de renforcer le parc du transport public qui est toujours en grand manque, a également indiqué M. Ben Ahmed.

Les bus privés en renfort

« D’ici novembre ou décembre prochain, nous allons commencer à faire les essais des nouveaux trains électriques. La première ligne est de 7,6 kilomètres. Je suis particulièrement fier d’avoir fait renaître ce projet qui a été suspendu pendant 6 ans  », a aussi déclaré Hichem Ben Ahmed.  Ces trains électriques se distinguent par leur rapidité, leur sécurité et leur confort. C’est dire que les prestations de transport public vont connaître au cours des mois à venir un saut qualitatif remarquable et tant attendu. Les Tunisiens veulent se déplacer dans des conditions plus confortables et sans perdre trop de temps à attendre.

A côté du transport en commun public, le transport privé est en renfort et offre une quantité supplémentaire de sièges. Appliquant la réalité des prix, les bus appartenant à ces sociétés privées méritent, eux aussi, une rénovation et une maintenance continue pour qu’ils puissent donner le meilleur rendement. Ces bus sont également utilisés par plusieurs usagers qui préfèrent se déplacer dans de meilleures conditions quitte à payer le prix fort. On a constaté, cependant, que certaines lignes ne sont pas assez exploitées par les sociétés privées comme celle menant de Hammam-Lif à Tunis qui est pourtant rentable vu le nombre des usagers.

Les taxis collectifs contribuent, eux aussi, à renforcer l’offre de transport et plusieurs usagers y ont recours pour se déplacer rapidement à leur lieu travail ou de résidence. Ces véhicules se distinguent par leur vitesse et leur confort acceptable en comparaison des bus de la Transtu. Malgré tous ces modes de transport, le citoyen trouve encore du mal à voyager dans de bonnes conditions et doit patienter de longues heures s’il rate son bus.

Le ministre a indiqué en conclusion : « Nous avons aussi acheté trois nouveaux appareils pour renforcer la flotte de Tunisair Express. L’arrivage de ces avions aura lieu en septembre, octobre et février », a-t-il annoncé

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