Mondher Kbaïer, le nouveau sélectionneur national, se doit de ne pas perdre beaucoup de temps avec d’interminables revues d’effectif. Cela ne pourra qu’affecter la cohésion dans le jeu. A commencer par ce test contre la Mauritanie
Sans Wahbi Khazri, Wajdi Kechrida, Ferjani Sassi, Ghaïlane Chaâlali, Hamdi Nagguez et pas mal d’autres internationaux pour diverses raisons, l’équipe nationale affrontera ce soir la Mauritanie dans le cadre d’un match amical servant à la préparation pour sa sortie officielle face à la Libye le 20 courant. Et quatre jours plus tard, exactement le 10 de ce mois, la troupe à Mondher Kbaïer ira à Rouen pour croiser le fer avec la Côte d’Ivoire toujours dans le même cadre préparatoire.
Malgré ces nombreuses absences, ces deux rencontres nous permettront de jauger les premières potentialités de la sélection de Kbaïer.
Et si ces absences de marque vont quelque peu influer sur la qualité de la préparation de notre équipe nationale sur le plan général, elles n’auront aucun impact sur les deux prochains matches officiels.
3 sorties officielles contre la Libye
En effet, pour les deux prochaines rencontres à livrer à la Libye (le 20/9 et le 18/10), seuls les joueurs locaux seront concernés car le cadre n’est autre que le Chan. Une troisième rencontre officielle de notre équipe nationale aura lieu le 11 novembre prochain contre la même Libye dans le cadre de la première journée de la phase des groupes relative aux éliminatoires de la prochaine CAN.
Du coup, ces trois derbies devront être sérieusement préparés car les Libyens nous ont toujours opposé une résistance farouche par le passé. Au vu du niveau respectable affiché par la Mauritanie lors de la dernière CAN d’Egypte notamment contre la Tunisie le 2 juillet dernier (0-0), on peut dire que c’est le sparring idéal pour un perfectionnement qui s’impose avant Tunisie-Libye.
D’autant plus qu’il y a beaucoup de similitudes entre les deux footballs libyen et mauritanien.
Non aux fréquentes revues d’effectif
Nous espérons que Mondher Kbaïer a tiré les enseignements constructifs nécessaires après les expériences de ses prédécesseurs à la tête de l’équipe nationale. Surtout en ce qui concerne les turnover à répétition effectués non pas uniquement par Alain Giresse mais par tous ceux qui l’ont précédé.
Faute de stratégie et de politique basées sur le travail de continuité jamais adoptées par la FTF, il appartient désormais à Mondher Kbaïer d’œuvrer, dès à présent, à écourter le chemin de la préparation optimale en choisissant, d’emblée, une ossature immuable avec laquelle il doit peaufiner les automatismes.
Amor BACCAR
