Accueil Actualités La situation illégale de Nessma TV n’a pas empêché la HAICA de suivre la couverture de la campagne sur cette chaine

La situation illégale de Nessma TV n’a pas empêché la HAICA de suivre la couverture de la campagne sur cette chaine

Hichem Snoussi, membre de la Haute Autorité Indépendante de la Communication Audiovisuelle (HAICA) a affirmé mardi que l’instance observe la couverture médiatique de trois médias qui diffusent illégalement à savoir Nessma TV « Zitouna » et la radio Al Quran Al Kareem. Un rapport sera présenté à l’Instance électorale en cas de violations commises par ces médias en période de campagne électorale.
Sur les violations commises, selon les représentants de la campagne de Youssef Chahed contre leur candidat sur Nessma TV, Snoussi a tenu à préciser que la chaine en question travaille dans l’illégalité depuis 2014 et qu’elle a multiplié les infractions, ce qui lui a valu des amendes de 250 mille dinars.
Cette chaine, a-t-il poursuivi, était soutenue par des partis politiques qui sont aujourd’hui en désaccord avec elle. Les pouvoirs exécutif et judiciaire étaient censés faire leur travail, mais les clivages politiques les ont empêchés de trancher l’affaire.
Hichem Snoussi a rappelé que la HAICA avait même été accusée de chercher à saper cette chaine de télévision.
Sur un autre plan, Snoussi a mis en garde contre des « signes négatifs » observés au niveau du traitement médiatique de la campagne. Selon lui, les médias ont été clairement influencés par les tiraillements politiques et certains moyens d’information se sont faits le porte-voix des candidats.
De son côté, le président de la HAICA, Nouri Lajmi a s’est dit consterné par les agressions ciblant les journalistes en cette période de campagne électorale et les difficultés qu’ils rencontrent pour accéder à l’information, tenant à préciser que le journaliste. Il a rappelé les dispositions décret-loi 115 qui stipulent que quiconque offense, insulte un journaliste ou l’agresse, par paroles, gestes, actes ou menaces, dans l’exercice de ses fonctions, sera puni de la peine d’outrage à
fonctionnaire public ou assimilé, prévue à l’article 123 du code pénal.

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