L’enfant du club, Ramzi Majdoub, réclame 50.000 dinars d’arriérés.
Après avoir été poussé vers la porte de sortie par la réduction considérable des pouvoirs qu’il détenait au sein de la section, se sentant abandonné dans le peu flatteur poste de responsable des catégories des féminines, l’ex-homme fort du handball au Club Africain, Sofiene Ben Salah, a fini par jeter l’éponge, en pliant bagage. Son départ officialisé sonne la fin d’une ère, d’un règne établi d’une main de fer et plein de sacres, mais aussi de turbulences. En rendant le tablier, il a provoqué grogne et désarroi auprès des joueuses de la section, particulièrement celles qu’il a recrutées en personne au… prix fort. Des largesses que son successeur, Fethi Toujani, s’est empressé de condamner, en refusant de payer des salaires insensés de deux mille dinars ,une première incroyable dans l’histoire de notre handball féminin !
Austérité
La réticence de M. Toujani n’a en réalité rien de surprenant. Lui, qui avoue se retrouver déjà au bord d’un gouffre financier, après avoir injecté de ses poches plus de 100 mille dinars, alors que nous sommes au tout début de la saison ! Tiendra-t-il le coup ? Est -il déjà essoufflé ? L’après-Sofiene Ben Salah est-il ingérable à ce point ? Dans la tourmente, l’ex-ailier international de l’équipe senior, Ramzi Majdoub, passé à l’Espérance, est venu mettre de l’huile sur le feu, en réclamant au CA, par plainte déposée récemment à la fédération, la bagatelle de 50 mille dinars à titre d’arriérés de salaires.
M.Z.