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Au lendemain d’un séisme politique propulsant deux candidats « outsiders », Kais Saïed et Nabil Karoui, au Second tour de la présidentielle avec respectivement 19,5% et 15,5% des voix, selon le sondage de sortie des urnes de SIGMA Conseil, une question s’impose aux Tunisiens: qui sera la prochaine Première dame du pays?
Si Salwa Smaoui-Karoui — directrice générale d’Advertising & Online de Microsoft pour l’Afrique et le Moyen-Orient, depuis septembre 2011 — était le coeur battant de la campagne électorale de son époux Nabil Karoui, arrêté le 23 août dans le cadre d’une affaire d’« évasion fiscale » et « blanchiment d’argent »; la conjointe du numéro un du Premier tour de la présidentielle, Mme Saïed demeure une inconnue dans le paysage médiatique.
Mais voilà, à la lumière des résultats annoncés, hier soir, par Hassen Zargouni (SIGMA Conseil) sur le plateau de nos confrères d’El Hiwar Ettounsi, la probable future Première dame de la Tunisie s’appelle Ichraf Saïed, née Chebil : un juge avec un look moderne (la classe), très cultivée et surtout qui ne porte pas le voile contrairement aux idées reçues sur son mari Kais Saïed.
« Tout l’entourage de Kais Saied est moderniste et j’en fais partie et ni sa femme, ni sa fille ne sont voilées, sans compter que sa femme est magistrate. », lit-on dans une publication de Kais Karoui, l’un des proches de Kais Saïed, sur Facebook.
Loin des étiquettes collées sur ce candidat anti-système, tout porte à croire que ses idées proches de l’« islamo-gauchisme » sont loin d’être celles du « salafisme ».
D’ailleurs, dans une intervention accordée à Al Jazeera, Kais Saïed a dit clairement qu’il ne voulait pas que la Tunisie soit une « province afghane ».
Donc, le bonhomme est catégoriquement opposé à la talibanisation du pays sans parler de ses fréquentations de leaders de la gauche radicale, notamment Ridha Chiheb El Mekki, plus connu sous le nom de Ridha Lénine, l’un des fondateurs du WATAJ (les étudiants nationalistes, les baasistes et les patriotes démocrates à l’université: l’un des piliers du syndicat étudiant, l’Union générale des étudiants de Tunisie (UGET)–Ndlr) avec feu Chokri Belaid.
Enfin, le Palais de Carthage a désormais de fortes chances pour qu’il soit occupé pour la première fois par une Première dame juge… Why not !?
Smati Nadia
16 septembre 2019 à 13:24
Vive kais saied président de la Tunisie
kamel ben zid
17 septembre 2019 à 16:01
Il est temps de foutre en l’air tout le système corrompu à jamais !! Attachez vos ceintures %#@
Samia84
17 septembre 2019 à 17:17
Kais saayed président de la République tunisienne