Malgré la faible variation respectivement des exportations et des importations qui a été enregistrée jusqu’au mois d’août de l’année 2019, le commerce extérieur du secteur de l’énergie s’annonce de bon augure.
Les 8 premiers mois de l’année 2019 ont été marqués par un ralentissement du commerce extérieur. Cette décélération enregistrée au niveau de l’ensemble des activités de l’import/export s’illustre parfaitement à travers la diminution du volume des échanges commerciaux par rapport à la même période de l’année 2018.
Selon le dernier communiqué publié par l’INS détaillant les résultats du commerce extérieur durant les 8 derniers mois de l’année en cours, le volume total des exportations arrêté jusqu’à la fin du mois d’août a dépassé les 29 milliards de dinars contre 26 milliards de dinars enregistrés durant la même période de l’année 2018. Ce qui implique une hausse de 12% à prix courant. Soit une moindre performance de l’activité économique, notamment du commerce extérieur, par rapport à 2018 où les variations des volumes de l’export et de l’import ont dépassé respectivement les 20% à prix courant.
Des résultats peu performants
Ce ralentissement se manifeste davantage à travers les variations en termes de prix constants. En effet, le total des exportations cumulé depuis le début de l’année en cours jusqu’au mois d’août a accusé une baisse de – 4% à prix constant, par rapport à la même période de l’année précédente. Si l’on compare ce taux avec celui qui a été observé en 2018 et qui consiste en une variation positive de plus de 4,6%, l’on conclut que l’activité de l’export a connu une certaine décroissance confirmée pareillement par la faible variation des importations.
Le volume de ces dernières — dont la performance est, en somme, liée à celle de l’export — a dépassé, jusque-là, les 42 milliards de dinars. Soit une hausse de 10% à prix courant par rapport à la même période 2018. En contrepartie, elles ont connu une baisse de 8% à prix constant. Un résultat assez faible, compte tenu du taux réalisé durant la même période de l’année 2018 et qui est de l’ordre de 2%.
L’élan positif du secteur de l’énergie
Le commerce extérieur du secteur de l’énergie, l’un des facteurs clés induisant le déficit colossal de la balance commerciale, a connu, en contrepartie, une légère amélioration durant les 8 premiers mois écoulés, même si l’import de l’énergie demeure important. En effet, la valeur des exportations de l’énergie a augmenté de 19% par rapport à 2018. A prix constant, elle a connu une variation positive de plus de 1% après avoir observé une baisse drastique de plus de 24% durant la même période de l’année 2018.
L’import de l’énergie se porte également mieux. A prix constant, la variation de l’ensemble des importations de l’énergie est désormais négative frôlant ainsi les -1%. Une prouesse pour le secteur énergétique dans la mesure où le besoin d’importer l’énergie commence à décliner, notamment si on compare la variation positive des importations à prix constant arrêtée durant la même période de l’année 2018 et qui avoisine les 7%.