Environnement scolaire : Assurer la protection des élèves

L’insécurité gagne du terrain et en particulier autour des établissements scolaires. Le phénomène n’est pas nouveau. Mais ce qui le rend plus grave, c’est l’absence de réaction des autorités.

Les parents sont les premiers à subir les retombées de la violence et des braquages dont sont victimes leurs enfants. Ceci sans parler des dealers qui sont bien installés aux alentours.

Pour illustrer ces propos, on citera, à titre indicatif, la situation précaire d’un collège d’El Mourouj 3. Situé dans un espace très peu avenant, il laisse le champ libre aux délinquants de sévir à leur guise. Plusieurs élèves sont agressés, presque, quotidiennement par des bandes de jeunes désœuvrés. Ces derniers ne se gênent pas et opèrent devant tout le monde sans pour autant, être inquiétés. Ils sont aidés en cela par la configuration de la scène des crimes qu’ils commettent. Une description des lieux permet d’avoir une idée sur ce qui encourage ces agissements. Pour les habitués, l’itinéraire à suivre, en lui-même, pose problème. En effet, si on veut arriver à ce collège d’El Mourouj 3, il faut passer par deux endroits isolés et peu sûrs. Les seuls passages possibles sont étroits (l’un d’eux a, à peine, un mètre de largeur !). C’est le lieu idéal pour un guet-apens. On a pu assister à, au moins, deux actes de violence de ce genre. Le premier consistait en l’agression d’un élève qui passait devant l’entrée du parcours de santé. Deux types lui ont sauté dessus et lui ont arraché son portable. Leur forfait accompli, ils ont pris la fuite.

Le second a eu lieu ces deux derniers jours. Quatre jeunes attendaient tranquillement à l’entrée du passage étroit. À une dizaine de mètres, ils ont capté l’arrivée d’un collégien. L’un des quatre délinquants (qui semble être le chef) leur a dit : «Occupez-vous de lui». Arrivé à leur niveau, le pauvre garçon est délesté de son sac à dos et emmené un peu plus loin. C’était l’heure de sortie des classes de 16h00.

Quelques minutes plus tard ces mêmes délinquants sont retournés sur les lieux pour s’asseoir en travers du chemin et guetter une autre victime.

Ces scènes, faut-il le répéter, sont devenues le lot quotidien de tous ceux qui sont acculés à emprunter ces deux passages qui sont autant de traquenards. Les autorités tardent à réagir et à mettre en place des rondes de sécurité dissuasives et entreprendre des interventions rapides de secours.

La présence, en civil, d’agents de sécurité s’impose en ces endroits. De plus, la municipalité doit trouver d’autres passages plus pratiques et plus sécurisés pour assurer la protection des citoyens.

Or, il semble que cette situation est appelée à perdurer car, de tels actes ont été signalés par les médias sans qu’aucune mesure appropriée ne soit prise. Les citoyens s’inquiètent pour leurs enfants surtout qu’il y a, aussi, un autre danger qui n’est autre que la circulation.

La rue qui passe devant la délégation d’El Mourouj doit être dotée de ralentisseurs au niveau du passage des piétons venant de l’établissement scolaire ou des administrations qui sont installées dans la zone.

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