Tout porte à croire que l’Espérance sortira le grand jeu demain à Radès face aux Tchadiens d’Elect Sport. Les prémices ont déjà été annoncées avant-hier face au CSHL en championnat (2-0).
Comme on l’a souligné il y a quelques jours, l’Espérance a déjà passé la vitesse supérieure. Elle est contrainte d’atteindre de sitôt le rythme de croisière optimal puisque entre le 24 septembre et le 4 octobre, elle aura joué cinq matches, à raison d’un match tous les deux jours et demi, et ce, sur tous les fronts dans lesquels elle est engagée.
Et ce n’est ni nouveau ni préoccupant pour le doyen des clubs tunisiens qui est habitué à ce rythme frénétique depuis plusieurs années déjà.
A peine a-t-elle tourné une page du championnat national après avoir eu raison du CSHL en deuxième journée avant-hier à Radès (2-0), que l’Espérance changera de casquette demain en recevant dans le même stade de Radès les Tchadiens d’Elect Sport dans le cadre du match retour du tour préliminaire de la Ligue des champions.
Pour le moment, les «Sang et Or» s’en sortent bien puisqu’ils ont fait carton plein en championnat grâce à leurs deux victoires réalisées aux dépens de l’USTataouine chez elle (1-0) et du CSHL.
En coupe arabe, ils ont ramené un nul précieux (1-1) de Beyrouth face aux Libanais de «Nejmah». Et en compétition continentale, l’Espérance a fait la même chose contre Elect Sport à N’djamena (1-1), ce qui augure une belle réplique demain.
Effectif bien renforcé
Il est vrai que jusqu’à présent, on n’a pas vu à l’œuvre les protégés de Mouine Chaâbani face à un gros calibre, mais quand l’équipe arrive à ne pas concéder de défaite en terre adverse en frôlant même la victoire à Beyrouth et à N’djamena, cela est de nature à rassurer ses fans. Pourtant, on croyait que l’Espérance allait souffrir du départ de ses cinq pièces maîtresses : Youssef Blaïli, Ghaïlane Chaâlali, Aymen Ben Mohamed, Franck Kom et Saâd Bguir, tous partis en même temps tenter leurs chances sous d’autres cieux.
Mais il semble que tous les nouveaux venus, en l’occurrence Chetti, Badrane, Ben Seha, Benguith, Kuamé et Outtara seront d’un apport considérable. Et en présence de Khénissi, Badri, El Houni et tous les autres joueurs composant le riche effectif de l’Espérance, la transition aura lieu en douceur et sans risque d’entraver la marche glorieuse de l’équipe de Bab Souika.
D’ailleurs, on commencera à y voir plus clair dès demain avec l’enrôlement de l’équipe type face aux Tchadiens.
Une première idée convaincante a déjà été donnée avant-hier, contre le CSHL où, malgré la bonne volonté des banlieusards et l’absence de Khénissi et Badri (incorporé en deuxième période), l’attaque espérantiste est parvenue à marquer deux buts et à en rater d’autres.
De surcroît, avec la récupération de Fusseïni Coulibaly, qui a déjà réintégré le groupe, l’Espérance sera plus forte encore. Et c’est tant mieux pour la meilleure équipe tunisienne qui convoite, entre autres, un troisième titre africain d’affilée et le cinquième de son histoire.