Crédit photo: © Cous Cous Fest 2019
L’équipe de Tunisie a été éliminée, avant-hier, par le Maroc, lors de la 2e demi-finale du championnat du monde de couscous 2019, dans le cadre de la XXIIe édition du « Cous Cous Fest », à San Vito Lo Cap (Sicile), en Italie, selon le magazine culinaire tunisien Mangeons bien.
En effet, le jury technique de la compétition a préféré le couscous du chef marocain, Mohamed Lamnaour (gagnant du programme TV Hell’s Kitchen 2017) à celui du candidat tunisien Karim Bahbah, sous-chef au restaurant « Spoon » by Alain Ducasse sis au Palais Brongniart (Place de la Bourse, à Paris, en France).
Il est à signaler que le jury populaire avait placé le couscous tunisien en pole position parmi les 4 pays participant aux deux première demi-finales: le Maroc, la Palestine, le Sénégal et la Tunisie.
« Malheureusement, les deux jeunes cuisiniers, qui devaient épauler Karim, Marouan Madhkour (The Residence) et Riadh Hemriti (Private chef à Abidjan) n’ont pas pu se joindre à l’équipe faute de visa. », souligne chef Taïeb Bouhadra, président de la délégation tunisienne, représentant de l’Association tunisienne des professionnels de l’Art culinaire (ATPAC) et lauréat du Prix du jury populaire en 2017.
Toujours d’après le site Mangeons bien, dans l’autre demi-finale, le duo sénégalais formé par la cheffe Mareme Cisse (restaurant Ginger People & Food de la coopérative sociale Al Karub, Agrigento) et son fils Falilou Dioufa s’est qualifié pour la finale après avoir battu le duo palestinien Fateh Hamdan (directeur du restaurant Al Quds à Palerme) et son assistante cheffe Mina « avec leur couscous aux couleurs de la Palestine symbolisant également la mosquée d’Al-Aqsa, et sa coupole dorée, d’Al-Qods occupée ».
« Contrairement aux précédentes éditions, les organisateurs du Cous Cous Fest ont décidé de cumuler cette année les notes du jury populaire et technique pour se qualifier à la finale et remporter le titre mondial. », souligne le magazine Mangeons bien.
Une finale sans le Maghreb !
D’ailleurs, seulement trois pays se sont qualifiés pour la finale prévue ce soir à 19:30: le Sénégal, les États-Unis et l’Italie.
« En effet, malgré sa victoire contre la Tunisie, le candidat du royaume chérifien, chef Mohamed Lamnaour a obtenu la plus faible note du jury technique parmi les 4 demi-finalistes victorieux, l’empêchant ainsi de disputer la finale. », lit-on, aussi, dans l’article « Italie | Mondial du couscous 2019: le Maghreb, grand absent de la finale ! » sur mangeonsbien.com.
Il reste à rappeler que la Tunisie avait déjà remporté à 5 reprises le titre de champion du monde de couscous, selon le palmarès affiché sur le site Mangeons bien:
- 1998 (la première édition de ce concours): avec le trio chef Abdelhamid Alaya, chef Faouzi Souissi et chef Messaoud Berhouma.
- 2000: avec le duo de chefs, Lotfi Yacoubi et Mongi Slama
- 2004: avec le duo chefs, Mimoun Arroum et Abdallah Messai
- 2010: avec le duo chefs, Arouie Haier et Ali Mzoughi
- 2018: avec le trio chefs, Nabil Bakous (Restaurant « Joia »: une étoile Michelin en Italie), Youssef Abdelli et Lamjed Hosni
faten charkaoui
4 octobre 2019 à 08:19
Donc, si j’ai bien compris, Mr Hali, journaliste à LA PRESSE fait de la pub à son propre magazine MB qu’il cite à + d’une reprise sur cet article !!! J’en reviens pas
Abdel Aziz HALI
4 octobre 2019 à 12:46
Madame Charkaoui,
Vous faîtes erreur sur ma personne.
Primo, Abdel Aziz HALI, journaliste à La Presse de Tunisie, n’est pas le propriétaire de Mangeons bien (MB)… Vous faîtes fausse route.
En effet, cette plateforme culinaire est la propriété de la Société « 8000 Prod. SUARL », dont Mme Hanene Mabrouk est la gérante.
Secundo, tout journaliste qui se respecte doit citer la source de ses informations et mettre les passages empruntés entre guillemets (ce qui a été fait dans mon article). D’ailleurs, en effectuant une simple recherche sur Google, vous allez vous rendre compte que Mangeons bien est le premier média sur la toile ayant communiqué cette information (même avant les médias italiens, tunisiens et internationaux).
Tertio, citer un média comme source n’a rien d’une publicité. Au contraire, il s’agit d’une bonne pratique car il faut rendre à César ce qui est à César.
Enfin, à ma connaissance, l’auteur de l’article de Mangeons bien (la source de l’information) n’est pas Abdel Aziz HALI.
À bon entendeur, salut !
Cordialement