La propreté fait défaut dans certaines zones où les conteneurs restent remplis de déchets pendant plusieurs jours
Dire que la municipalité de l’Ariana a perdu la bataille de la propreté serait une injustice. Cependant, il est non moins certain qu’elle ne fait pas assez dans ce domaine où elle a du pain sur la planche. En attestent les perturbations de plus en plus fréquentes des opérations de collecte des ordures ménagères dont des quantités plus ou moins importantes jalonnent, tous les jours ou presque, les chaussées de la cité. Et aussi étonnant que cela puisse paraître, le constat le plus frappant est illustré par l’avenue Bourguiba, artère principale et cœur battant de la ville où il n’est pas rare de trouver des conteneurs débordés et entourés d’ordures ménagères et autres détritus ! Vitrine de la cité, cette avenue, déjà fortement encombrée et à l’environnement irrespirable, mérite sans doute un meilleur sort.
A l’étroit
L’arrondissement municipal de l’Ariana Supérieure ne veut pas… grandir. Les citoyens affluant sur les guichets de l’état civil sont les premiers à en souffrir. Eux qui, pour obtenir un extrait de naissance ou un document de légalisation de signature, sont souvent obligés de faire la queue dehors, tellement le bâtiment est exigu. Et pourtant, il y a bel et bien de l’espace tout autour pour engager des travaux d’extension de l’arrondissement. Y a-t-on pensé ?
Fermeture
A l’avenue Farhat-Hached, QG du gouvernorat, la voie donnant sur les sièges de bâtiments publics névralgiques (district de la police, poste, commissariat régional à la jeunesse et aux sports, directions régionales du transport et de la propriété foncière…) a été récemment fermée à la circulation pour des raisons inconnues.
Désormais, pour y accéder, il va falloir emprunter une rue parallèle qui a tout d’une… ruelle! D’où des calvaires quotidiens pour les automobilistes convergeant vers ces sièges. Cassera-t-on un jour cette décision de fermeture peu convaincante et en tout cas impopulaire?
Sport
Deux nouvelles pour les sportifs de la ville des roses. Commençons d’abord par la bonne qui indique que les travaux de réaménagement et d’extension du stade municipal tirent à leur fin, ce qui a déjà conféré un joli décor aussi. Mauvaise nouvelle, par contre: le chantier ouvert dans la salle couverte n°1 de la ville est, de nouveau, en panne achoppant toujours à l’éternel problème de confection du parquet de jeu. Un feuilleton navet qui, malheureusement, tient encore la route depuis voilà… trois ans, date de fermeture pour travaux de cette importante infrastructure sportive qui accueillait les activités des différents clubs de la commune et même des communes voisines.
La nouvelle salle couverte Aziz-Tej, fraîchement construite, est loin d’être une solution de compensation, étant donné son exiguïté. Inconsolables, les sportifs arianais, condamnés à aller jouer ailleurs, n’ont plus qu’à prendre leur mal en patience…
Mohsen ZRIBI