Les électeurs au bureau de vote d’Ezzahra n’étaient pas nombreux lors du scrutin des législatives. Mais les jeunes étaient motivés pour élire les futurs députés.
Dimanche, vers 11 heures du matin au bureau de vote situé à l’Ecole Farhat Hached à Ezzahra. Les électeurs n’étaient pas nombreux devant le bureau de vote. L’on constate, cependant, que la majorité des électeurs étaient des jeunes. L’un d’eux souligne, d’ailleurs, que «les jeunes d’Ezzahra comme partout en Tunisie, veulent le changement. C’est une occasion pour élire des députés qui vont nous représenter au Parlement».
D’autres jeunes veulent avoir des renseignements au sujet du scrutin. Ils sont orientés par les responsables mobilisés dans la cour de l’école. A l’extérieur, un dispositif de l’armée et de forces de l’ordre surveillent le bâtiment. Un électeur, la cinquantaine, estime que le scrutin se distingue par une bonne organisation dans la mesure où il n’y a pas de publicité au profit de certains candidats aux environs du bureau de vote. L’opération se déroule en toute transparence, et c’est tant mieux pour la Tunisie qui a gagné le pari des élections.
Attente des résultats
Les électeurs contactés affirment qu’ils attendent avec impatience les résultats du scrutin pour savoir qui sont les candidats qui ont été choisis par le peuple pour les représenter au Parlement. Une jeune fille, la trentaine, semble fière d’avoir fait son devoir électoral affirmant qu’elle sera là pour voter au second tour des élections présidentielles. Toutefois, l’affluence des électeurs reste timide même à 12 heures du matin.
L’un des responsables du bureau de vote nous rassure sur le nombre des électeurs en disant: «On ne peut se faire une idée du nombre de votants avant la fermeture du bureau de vote. Certains électeurs veulent voter en fin de journée. Le dimanche est consacré pour beaucoup de familles aux emplettes et aux loisirs». Il est recommandé de consacrer cette journée aux élections car c’est un devoir important qui va impacter l’avenir du pays dans la mesure où tous les projets de loi ainsi que la confiance au gouvernement passent par l’Assemblée des représentants du peuple.
Mohamed, qui s’est toujours acquitté de son devoir électoral, souhaite «que le prochain Parlement soit vraiment un lien entre les aspirations du peuple et la promulgation des lois. C’est que les anciens députés n’ont pas toujours été au niveau de la confiance placée en eux. Les tiraillements politiques dans l’Assemblée ne profitent à personne. Nous voulons un débat sur nos problèmes quotidiens comme le chômage, le développement, l’écologie et l’économie».
Après les élections présidentielles du premier tour, la Tunisie a pu organiser dans la transparence les élections législatives qui se sont distinguées, du moins au bureau de l’Ecole Farhat Hached à Ezzahra, par la bonne organisation et la sécurité.