Outre les 3 compétitions, 150 jeunes assisteront à l’ensemble des activités, ainsi que 200 enfants de plusieurs clubs qui participeront à des ateliers.
L’Instance nationale de lutte contre la corruption organise du 17 au 20 octobre la deuxième édition du Festival international du film anti-corruption. Une idée née en 2018 pour donner l’opportunité aux réalisateurs tunisiens, notamment les amateurs, de traiter les affaires de corruption d’un angle cinématographique et via un œil artistique.
Dans la compétition des courts métrages, 23 films sont en lice venus de 22 pays, dont neuf arabes ; la Tunisie y participe aussi avec quatre films. En plus de ces courts métrages, dix enquêtes ont été sélectionnées pour participer à la section « Journalisme d’investigation », dont quatre réalisées par des journalistes tunisiens.
Le Rifac s’ouvre aussi au scénario avec une compétition qui lui est dédiée et pour cette édition 7 scénarios tunisiens ont été sélectionnés.
Cette année, le Festival reçoit 150 jeunes de tout le pays, qui assisteront à l’ensemble des activités, ainsi que 200 enfants de plusieurs clubs de la République qui participeront à des ateliers.
«Le Festival international du film anti-corruption donne l’opportunité aux réalisateurs tunisiens, notamment les amateurs, de traiter les affaires de corruptions d’un angle culturel et d’un œil artistique, dans une approche basée sur la résistance. L’objectif est de créer la continuité de cet événement et d’inciter à évoquer les affaires de corruption et de les traiter à travers l’art et la culture, comme étant des moyens de sensibilisation de la société », explique le bâtonnier Chawki Tabib, président d’honneur du festival.
Le Festival a préservé la même structure que la première édition. La programmation inclut une compétition pour les courts métrages, une compétition pour les reportages journalistiques et une autre pour les scénarios, visant à encourager les amateurs du cinéma à produire des films anti-corruption avec l’encadrement des professionnels du domaine cinématographique.
Le Festival représente un cadre d’échange artistique et culturel entre les pays participants, d’une part, et entre les professionnels et les amateurs, d’autre part. Il constitue également l’espace de communication entre les artistes et les responsables des différentes institutions.
Le jury de la compétition courts métrages est composé de Wahida Dridi (Tunisie), Houda Amri (Tunisie/France) et Hichem Ayouch (France).
Le Jury reportages d’investigation est composé de Hisham Allam (Egypte) et les journalistes Mabrouka Khedhir et Walid Mejri (Tunisie).
Quant au Jury de scénarios, il est composé de Jalila Boukari, Souad Ben Slimane et Khaled Bouzid.
L’ouverture aura lieu le jeudi 17 octobre à la Cité de la culture avec le dernier film du jeune et talentueux réalisateur tunisien, Walid Taiaa. « Fataria » est un film qui critique avec beaucoup d’humour la dictature au temps de Ben Ali à travers des personnages marginaux de la société tunisienne.