Les «Sang et Or» retrouvent la compétition cette semaine. Et ils ne seront pas prêts à chômer d’ici la fin de l’année.
La mini-trêve du championnat est venue à point pour Mouine Chaâbani et ses joueurs. Une mini-trêve qui leur a permis de se ressourcer avant d’attaquer un calendrier assez chargé en cette fin d’année 2019.
A partir de cette semaine, le championnat national reprend ses droits avec la tenue de la 5e journée qui s’étale sur deux jours, mercredi et jeudi. L’Espérance de Tunis recevra ce jeudi l’Union Sportive de Ben Guerdane à partir de 14h30 sur la pelouse du Stade olympique d’El Menzah (à huis clos).
Cette rencontre sera le début d’un long marathon de matches qui se poursuivra jusqu’ à la fin du mois de décembre prochain. Entre Championnat de Tunisie, Ligue des champions africaine, Coupe arabe des clubs champions et Coupe du monde des clubs, les «Sang et Or» n’auront pas le temps de respirer.
Ensuite, l’Espérance de Tunis attaquera les huitièmes de finale de la Coupe arabe. A l’aller, elle ira affronter l’Olympique Club de Safi le 3 novembre prochain avant de recevoir son hôte marocain le 23 du même mois.
Par ailleurs, les «Sang et Or» ne chômeront pas au mois de novembre : le 10, ils iront affronter le CSS pour le compte de la 6e journée du championnat et le 17, ils recevront l’ESS pour le compte de la 7e journée.
La bande à Mouine Chaâbani retrouvera pas la suite l’ambiance africaine en entamant la phase des poules en retournant au Maroc pour affronter le Raja Casablanca (29 ou 30 novembre 2019) pour le compte de la 1ère journée de cette phase.
L’EST enchaînera par la deuxième journée de cette phase de groupes en recevant le 6 ou 7 décembre prochain la JS Kabilye.
Cap sur Doha
Mais l’événement majeur de cette fin d’année sera sans doute la participation de l’Espérance de Tunis à la Coupe du Monde des clubs qui aura lieu au Qatar du 11 au 21 décembre prochain. Le premier adversaire dans le Mondial qatari de l’Espérance de Tunis sera le club mexicain CF Monterrey.
A Doha, les « Sang et Or » chercheront à faire mieux que lors de leurs deux dernières participations à cette joute mondiale. En effet, les Espérantistes ambitionnent de faire mieux qu’une cinquième place au classement mondial. C’est l’objectif à atteindre par Mouine Chaâbani et ses joueurs au Mondial des clubs de Doha.
La SuperCoupe d’Afrique aura-t-elle lieu ?
Le seul rendez-vous de fin d’année qui reste encore dans le doute est la SuperCoupe d’Afrique. En effet, le club cairote, Ezzamalek, refuse de jouer la Super Coupe d’Afrique à Doha en raison du conflit politique qui oppose l’Egypte au Qatar depuis un peu plus de deux ans.
Par ailleurs, le président de Ezzamalek, Mortadha Mansour, vient de réitérer son refus de jouer au Qatar : «Je n’enverrais pas mon équipe au Qatar. Je ne jouerais pas là-bas même si ça me coûte une relégation en seconde division», a insisté le président du Ezzamalek, une déclaration rapportée par le site africain spécialisé dans le sport, Africa Top Sports.
Indépendamment de l’issue que connaîtra cette supercoupe d’Afrique, l’Espérance de Tunis est déjà gagnante sur le double plan sportif et financier.
Bref, l’Espérance Sportive de Tunis ne pouvait espérer une meilleure fin d’année sportive en cette année de centenaire.
A Mouine Chaâbani de savoir négocier le calendrier de cette fin d’année qui s’annonce, certes, assez chargé, mais le coach «sang et or» a gagné en expérience depuis qu’il a pris les rênes de l’équipe il y a un an. Il a remporté deux Ligues de champions et conservé le titre de champion de Tunisie.
A Mouine Chaâbani de se mettre en évidence d’autant que ses détracteurs imputent les deux Ligues des champions remportées au travail effectué par son prédécesseur, Khaled Ben Yahia. A Chaâbani de démontrer qu’il en est le digne successeur à même de prouver que l’élève peut de loin dépasser le maître.
