Accueil Sport Chan – l’équipe de tunisie se qualifie à l’édition finale : Plus facile que prévu !

Chan – l’équipe de tunisie se qualifie à l’édition finale : Plus facile que prévu !

On s’attendait à ce que la Libye soit un vrai casse-tête pour la Tunisie au Maroc. Mais il n’en fut rien. Encore une fois, les occasions ratées de but étaient au rendez-vous. Heureusement qu’Anis Badri a fait la différence.

Avant-hier au Maroc, l’équipe nationale des locaux avait une double obligation de résultats : d’abord damer le pion à la Libye dans le cadre de leur match retour valable pour la qualification à la phase finale du Chan qui aura lieu au Cameroun en 2020, ensuite confirmer le très prometteur niveau affiché par l’équipe «A» contre le Cameroun en amical (0-0) il y a une semaine.
Pour ce qui concerne le premier volet, la sélection de Mondher Kebaïer n’a pas trop peiné avant d’avoir raison de son homologue libyenne. D’ailleurs, elle n’a mis que treize minutes pour arriver à ses fins et briser d’emblée le rêve des Libyens qui se sont déplacés au Maroc avec l’idée de renverser la vapeur et arracher leur visa pour le Cameroun aux dépens d’une équipe de Tunisie qu’ils ont fait souffrir à l’aller à Radès malgré leur défaite (0-1).
Du coup, après le but précoce d’Anice Badri (13’), la mission des Libyens s’est corsée alors que pour nos internationaux, ce fut une sorte de délivrance ayant permis la gestion en toute quiétude du restant du match.

Badri, buteur décisif
Il faut dire que les Libyens étaient loin de leur niveau probant du match aller dans lequel ils ont réussi beaucoup de belles choses : talent individuel de plusieurs joueurs et surtout de beaux tableaux collectifs. Mais au Maroc, ils étaient littéralement l’ombre d’eux-mêmes. Leur rendement était amorphe et leur errance était criarde. Chose qui a énormément facilité la tâche des protégés de Kebaïer.
L’estocade de Badri dès les premiers abords y était certainement pour quelque chose car les Libyens étaient manifestement sous l’emprise du doute et de la peur d’encaisser d’autres buts car déjà la pente était devenue trop aiguë pour être remontée.
Mais cela ne les a pas empêchés de s’obstiner à tenter quelque chose car il restait beaucoup de temps à jouer.
Souvent, les Libyens ont pris l’initiative de menacer la cage de Moez Ben Chrifia, notamment après le repli de «contentement» adopté par notre sélection qui croyait que sa mission était déjà accomplie. C’est ce qui explique la baisse du rythme après le but de Badri. Cette situation allait se poursuivre jusqu’à la 70’ quand les timides efforts de l’adversaire furent couronnés par la transformation victorieuse d’un penalty accordé par l’arbitre.
Ce fut là le cadeau empoisonné qui allait changer la physionomie du match. C’est que les Libyens se sont instinctivement rués en attaque en optant pour un va-tout trop risqué. En conséquence, beaucoup d’espaces ont été laissés aux joueurs tunisiens et un nombre incalculable d’occasions s’était offert à eux. Mais, encore une fois, le fâcheux gâchis était au rendez-vous. Et le principal auteur de ce gâchis était incontestablement Firas Belarbi qui, à lui seul, a raté au moins deux buts tout faits à la fin de la rencontre.

D’attaques en contre-attaques, le but chauffait des deux côtés.
Et une fois de plus c’est le lutin Anice Badri qui va parvenir à achever l’équipe libyenne en signant le but de la victoire à deux minutes du coup de sifflet final.
C’est ainsi que le joueur «sang et or» est devenu le héros de cette double-confrontation avec la Libye en marquant les trois buts tunisiens (aller et retour) et en offrant magistralement la qualification à la troupe de Mondher Kebaïer.

Amor BACCAR

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