La Maison du roman à la Cité de la culture a organisé une rencontre avec l’écrivain Sofien Ben Rajeb à la bibliothèque Béchir-Kheraief, en présence d’un grand public amateur du livre et de littérature.
Au cours de cette rencontre, l’écrivain a évoqué son long parcours d’écrivain et sa passion pour l’écriture qui s’est révélée depuis son jeune âge alors qu’il était mordu de lecture.
«J’ai commencé par scribouiller avant de parfaire mon écriture en forgeant au fil du temps mon propre style et ma propre vision du monde. Mais ma première aventure sérieuse avec l’écriture n’a commencé qu’avec la publication dans la revue Al Hayet Athakafiya de textes qui ont provoqué une controverse parmi les écrivains et intellectuels tunisiens, dont Taher Hammami et Moncef Ouhaibi. De l’avis de la plupart des critiques qui ont suivi cette expérience, ces textes n’étaient pas familiers dans le sens narratif du mot, en particulier ceux regroupés dans le livre “Les jardins clôturés” qui représente le fondement de mon expérience poétique et que j’ai publié dans des versions limitées», a-t-il fait savoir.
Et c’est autour de cette œuvre que le débat s’est focalisé et pour cause! «Les jardins clôturés» est un recueil de poésie plusieurs fois primé dans le cadre du Forum de la nouvelle.
L’histoire se déroule dans une ville insalubre aux yeux de l’auteur, un lieu où la sécurité et le bien-être sont absents. Le chaos qui y règne est, pour lui, synonyme d’apocalypse et l’empêche de vivre normalement sa vie d’enfant. Ses nuits sont peuplées d’idées monstrueuses.
Sofien Ben Rajeb est un écrivain tunisien ayant publié des textes de critique littéraire dans plusieurs revues arabes. Son nom a été cité à plusieurs reprises sur le plan arabe et international. Son premier recueil est paru en 2003, suivi d’un second recueil en 2012, puis d’un troisième en 2013 avant de surprendre ses lecteurs avec «Le singe libéral», une œuvre d’exception où il a réussi à faire fusionner avec brio et grande délicatesse la critique, l’absurde et l’humour.