Accueil Magazine La Presse Restauration de la population scolaire et estudiantine : Des progrès malgré les critiques

Restauration de la population scolaire et estudiantine : Des progrès malgré les critiques

La restauration scolaire et universitaire bénéficie à plus de 400.000 élèves et étudiants. Ils seraient, selon les statistiques officielles, près de 360.000 élèves et 80.000 étudiants. Ils disposent d’environ 2.500 cantines ou restaurants scolaires et 80 restos U.

Les deux ministères chargés de gérer ces effectifs et ces structures sont le ministère de l’Education et le ministère de l’Enseignement supérieur. Comme on le sait, ce sont les Offices des œuvres universitaires (un pour le Nord, un pour le Centre et un autre pour le Sud) qui veillent au bon fonctionnement des prestations. Leur expérience dans ce domaine est très longue.
Le ministère de l’Education, pour sa part, a lancé son propre office il y a trois ans. Il s’agit de l’Office des œuvres scolaires. Cet organisme continue son travail pour aider des milliers d’élèves à bénéficier d’une alimentation équilibrée et saine.
La dernière manifestation organisée par le ministère de l’Education va, justement, dans ce sens. Elle s’est tenue du 16 au 23 octobre en marge de la Journée mondiale de l’alimentation. Intitulée la Semaine nationale de l’alimentation scolaire, elle vise, entre autres, à sensibiliser les divers intervenants à mieux s’impliquer dans cette tâche et à répondre aux attentes des bénéficiaires.
Pour les Offices des œuvres universitaires, un travail de longue haleine a été accompli sans, toutefois, satisfaire, pleinement, les étudiants. Malgré tous les efforts pour améliorer la qualité des repas, il y a certains étudiants qui formulent des critiques et des objections. C’est devenu une mode de faire, à chaque fois, des remarques négatives. Ce qui n’empêche pas d’autres étudiants à fréquenter, assidûment, les restos universitaires et à ne pas s’en plaindre.
Du côté des autorités, on ne cesse de rassurer tout le monde quant au respect des normes en matière de nutrition. Des restaurants universitaires viennent, récemment, de recevoir la certification ISO 22000. Celle-ci est la première norme internationale pour la mise en œuvre d’un système de management de la sécurité des denrées alimentaires.
En principe, tout obéit à des règles strictes de sécurité alimentaire et d’hygiène. Généralement, aussi, il y a un programme hebdomadaire préétabli pour les différents repas servis quotidiennement. Chaque repas doit garantir l’apport calorique nécessaire. On propose divers plats qui offrent les besoins essentiels comme les viandes blanches, les œufs, les dérivés du lait ainsi que des fruits de saison. Malgré tout, on continue de décrier l’utilisation du carbonate dans les préparations. Cette accusation est toujours rejetée par les autorités qui assurent, par contre, que ce produit est, totalement, interdit.
D’ailleurs, il suffit de voir que des formations continues sont assurées pour les employés de ces restaurants tant par le ministère de l’Enseignement supérieur que par le ministère de l’Education. Ce dernier a mis en service 138 restaurants équipés d’appareils modernes et dirigés par des cuisiniers formés exclusivement à cet effet. Une banque alimentaire scolaire, avec la collaboration de quelques grandes sociétés, vient d’être lancée pour assurer l’approvisionnement des cantines dans les meilleures conditions d’hygiène. Grâce à cette structure, il y aura, aussi, la possibilité de mieux gérer les stocks disponibles. En effet, des zones de stockage relevant de cette banque sont créées à travers l’ensemble de la République dont la gestion sera assurée par les services de l’éducation concernés dans chaque région.
Un service de contrôle en termes d’hygiène est garanti grâce à une équipe de contrôleurs et de diététiciens pour élaborer les menus des repas des cantines scolaires. Ce travail est réalisé en collaboration avec le ministère de la Santé.
De son côté, le ministère de l’Enseignement supérieur a inauguré une expérience particulière (grâce à une initiative de l’Office des œuvres universitaires du Nord) qui consiste à mettre à la disposition de ses cuisiniers un guide de restauration universitaire. C’est le fruit d’une enquête menée auprès de 3.000 étudiants. Il contient 125 recettes destinées au personnel de cuisine. Ce guide contient, également, des règles et des recommandations de cuisson et d’hygiène.

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