Le match aller joué contre l’OCSafi au Maroc dans des conditions particulières (expulsion de Yaâcoubi) est à oublier. Et c’est à une Espérance toujours sur la même lancée que les Marocains auront affaire demain à Radès.
Aussi bien l’équipe nationale que l’Espérance Sportive de Tunis ont désormais beaucoup de points communs qui épatent et rassurent : jeu cohérent, rythme soutenu, efficacité et réussite, là où ces deux formations évoluent. Il s’agit donc d’une dynamique positive qui augure de beaucoup de succès en perspective.
Pour sa part, l’Espérance va essayer de maintenir le cap sur sa lancée, effectuée sans faille jusqu’à présent.
Demain, elle affrontera à Radès l’Olympique Club de Safi dans le cadre des huitièmes de finale (retour) de la Coupe arabe des clubs champions.
Tout le monde se rappelle qu’à l’aller joué au Maroc, il y a vingt jours, la mission des «Sang et Or» n’était pas de tout repos, puisque les locaux sont parvenus à arracher un score de parité (1-1) face à notre représentant, qui n’est autre que le champion arabe de l’avant-dernière édition (2017).
Les Marocains ont même eu le culot d’acculer les joueurs de l’Espérance dans leurs derniers retranchements dans plus d’une situation. Ce qui laisse croire en une prometteuse rencontre demain.
Récupération de Chetti
Cela ne veut nullement dire que l’OCSafi peut inquiéter l’Espérance outre mesure, mais c’est simplement pour souligner l’impact négatif qui a influé sur le cours du jeu après l’expulsion précoce (34’) de Mohamed Ali Yaâcoubi. Cela avait énormément compliqué la mission de l’Espérance qui venait pourtant d’ouvrir le score (33’) grâce à Hamdou El-Houni.
Aujourd’hui, les choses vont être différentes car l’avantage numérique, dont a profité l’OCSafi à l’aller, n’aura sûrement plus lieu car la leçon a été retenue après les frayeurs de l’aller.
Mieux encore, le timonier espérantiste va être, comme d’habitude, devant l’embarras du choix pour aligner la meilleure formation possible.
Rien qu’en défense, Mouîne Chaâbani va récupérer Chamseddine Dhaouadi, Elyès Chetti, Khalil Chammam et Abdelkader Badrane, sans parler de la disponibilité d’Iheb Mbarki et de Fusseïni Coulibaly, le joker qui peut évoluer comme axial lui aussi.
Faire gaffe en défense
Dans ce genre de situations, il ne faut pas jouer avec le feu en essayant de venir à bout de l’adversaire le plus rapidement possible, en s’exposant à l’effet néfaste de la folle précipitation.
A ce propos, il ne faut pas perdre de vue le fait que l’adversaire est réputé pour sa solide défense et son jeu de contre orchestré par des joueurs de très bon niveau, à l’instar du capitaine Mohamed Ali Morabit, auteur du splendide but marqué à quelques minutes de la fin du match aller. L’OCSafi est une équipe technique capable de donner du fil à retordre à n’importe quel adversaire. Mais l’Espérance saura sûrement priver ce vis-à-vis de ballon et l’empêcher de la surprendre comme ce fut le cas au Maroc.
Amor BACCAR