Wajih Dhakkar, suspendu par la faculté tunisienne de médecine, a reçu un avis de l’administration de la faculté l’autorisant officiellement à participer à un stage à l’hôpital la Rabta à partir de samedi, a -t-on apprend de source fiable.
« Le secrétaire général de la faculté, Boubacar Saidi, m’a dit aujourd’hui que je pouvais m’inscrire au département des glandes et du diabète de l’hôpital de Rabta », a précisé Dhakkar, indiquant qu’il commence sa formation aujourd’hui, samedi, après sa suspension quatre mois pour avoir publié un article sur le site de réseau social « Facebook » où il a critiqué certaines défaillances au sien de la Faculté de médecine, ce qui l’avait empêché de prendre part au stage.
L’étudiant a qualifié de « pas positif » cette décision, mais a souligné son engagement à demander un document officiel, soulignant que le secrétaire général de la faculté l’avait informé que les jours d’absence ne seraient pas comptés.
Il a annoncé que l’Association tunisienne des jeunes médecins avait accepté d’inviter le ministère de la Santé à négocier une solution au problème né de la décision de suspension controversée, notant que l’organisation continuerait à programmer ses mouvements de protestation jusqu’à ce qu’une décision écrite soit prise d’annuler la suspension et de garantir la liberté d’expression.
La décision a été prise par l’administration de la faculté, deux jours après que l’organisation tunisienne de jeunes médecins ait appelé à une grève générale de deux jours en janvier, à la suite de cette « suspension injuste contre l’étudiant » à ses yeux.
L’organisation a appelé mercredi dans une déclaration les étudiants à se préparer à cette grève nationale, au boycott des cours, des stages, de toutes les activités académiques et à l’organisation de mouvements de protestation devant les bureaux des doyens et les sièges des conseils scientifiques des facultés de médecine, pour exiger l’annulation de la suspension de Wajih DhakKar et sa comparution devant le conseil de discipline.
