Le parti Al-Massar n’est pas concerné par la participation au prochain gouvernement, a déclaré, dimanche, à la presse, son secrétaire général Faouzi Charfi, à Dar Dhiafa à Carthage, en marge des concertations effectuées par le chef du gouvernement désigné, Habib Jemli, avec les différents partis politiques.
« Bien qu’il ne soit pas directement concerné par le processus gouvernemental, le parti suivra de près les affaires nationales et politiques et poursuivra son parcours dans toutes les étapes politiques », a-t-il affirmé, précisant que son parti est concerné par toute décision exécutive.
Selon Charfi, l’accent a été mis lors de son entrevue avec le chef du gouvernement sur l’importance que les ministères régaliens soient neutres, plus particulièrement les ministères de la Justice et de l’Intérieur.
Al-Massar est déterminé à lever le voile sur toute la vérité au sujet des assassinats politiques et « l’appareil secret », a-t-il affirmé.
Le parti a aussi présenté au chef du gouvernement son point de vue et sa vision concernant le prochain gouvernement, a-t-il encore déclaré, estimant que la « tâche de celui-ci sera difficile au regard des multiples problèmes à résoudre (financiers, économiques et sociaux) ».
Et de préciser « le chef du gouvernement a mis en avant la nécessité de préserver les droits de la femme et l’indépendance de la justice ».
Le chef du gouvernement désigné avait entamé, mardi 19 novembre, une série de concertations autour de la formation du prochain gouvernement, soulignant que ces concertations « impliqueront tous les partis politiques sauf ceux qui s’excluront ».
Jemli avait fait part aussi de la possibilité de réduire le nombre des ministères et de créer des pôles pour les ministères ayant des activités similaires.
Il dispose d’un délai de 60 jours pour présenter le nouveau gouvernement à l’Assemblée des représentants du peuple, conformément aux dispositions de la Constitution.