Des sommes colossales à réunir…
Le club nordiste passe par une crise financière jamais égalée dans son histoire ! On parle de millions de dinars de déficit. Ce n’est un secret pour personne dans la large famille cabiste. La récente création d’une association, l’été dernier, portant le nom de «Socios», une sorte de comité de soutien, présidée par Samir Yâacoub , a pour rôle essentiel de récolter des fonds pour parer au plus urgent, c’est-à-dire honorer les arriérés salariaux des joueurs. Une responsabilité peu enviable quand on connaît l’ampleur des dégâts…
Aux dernières nouvelles, le président de ladite association vient de verser 50 mille dinars dans les caisses du club, imitant ainsi Chams Baccouche qui, lui, a apporté une contribution financière de 30 mille dinars selon une source proche du CAB.
Quand le sport va…
Nous ne pouvons que faire la révérence à ces deux figures sportives connues à Bizerte. Certes, il s’agit d’une goutte d’eau dans l’océan mais on ose espérer que d’autres fervents supporters «jaune et noir» suivront très prochainement le même exemple. On pense tout particulièrement à d’anciens responsables qui ont présidé aux destinées des Nordistes et qui ont acquis la célébrité grâce au CAB pour se garantir une place au soleil !
Les Cabistes ont, aujourd’hui plus que jamais, besoin de toutes les forces vives (la belle expression !) de la région pour pouvoir décoller de nouveau. Quand le sport va, tout va à Bizerte. Venir en aide à l’équipe phare du nord, c’est gagner la paix sociale dans la région. Voilà une des promesses qui ont figuré dans le programme des candidats de Bizerte à l’ARP et ça a marché ! Maintenant, on n’attend plus que leur concrétisation…
La construction d’un nouveau local est en cours de réalisation mais l’engazonnement du terrain du stade 15-Octobre demeure un grand mystère. On a promis un gazon de nouvelle génération donc hybride, seulement il s’est avéré que le coût d’un tel projet dépasse largement le million de dinars, annoncé initialement par l’autorité de tutelle et la municipalité de Bizerte. Il avoisinerait, en réalité, les quatre millions de dinars suivant des spécialistes du domaine. Pendant ce temps, le CAB évolue un peu partout en dehors de ses bases et si ce n’est pas à huis clos.On lui rend service, on autorise tantôt huit cents spectateurs tantôt mille deux cents supporters pour suivre les matches de leur équipe favorite .
C’est une sorte de grâce qu’on lui accorde. Sans commentaire ! Nous ne terminerons pas sans accuser la folie des grandeurs de l’ancien comité directeur qui a mis les responsables actuels dans de beaux draps. Ambition excessive et mauvaise gouvernance débouchent sur la faillite d’un système ! Dans cet imbroglio total, un succès contre le Croissant Sportif de Chebba prévu dimanche pourrait baisser, un tantinet, la tension palpable chez les fans cabistes.